Assemblée nationale : le ministre Malachie Manaouda à la barre

Manaouda Malachie Minsante Assemblée nationale

Tue, 8 Jul 2025 Source: La nouvelle n°828 du 7 juillet 2025

Le 1er juin dernier, le ministre de la Santé publique, Dr Malachie Manaouda, était face aux membres de la Commission des affaires culturelles, sociales et familiales de l’Assemblée nationale. Cette audition parlementaire s’inscrit dans le cadre de l’examen approfondi du projet de loi relatif au don, au prélèvement et à la greffe de matériel biologique humain.

Sous la conduite de l’honorable Essomba Bengono, les élus de la Nation n’ont pas caché leur intérêt accru pour ce texte de grande portée humaine, éthique et médicale. Les échanges visaient à éclairer les parlementaires sur les implications et la mise en œuvre d’une telle législation dans le contexte camerounais.

Parmi les préoccupations majeures exprimées par les représentants du peuple figuraient : l’expérience du Cameroun en matière de don et de greffe de matériel biologique humain ; les dispositions prises pour la sensibilisation de masse, afin d’impliquer activement les communautés, les leaders d’opinion et les relais sociaux dans cette démarche salvatrice ; l’organisation et les démembrements de l’organe en charge des questions éthiques, notamment le rôle du Comité national d’éthique et les commissions régionales ; les critères d’accréditation des centres habilités à pratiquer le prélèvement et la greffe, avec un accent sur les normes de qualité, de sécurité et de traçabilité ; la faisabilité de l’instauration ou de l’extension de centres de transplantation dans toutes les régions du pays, pour garantir un accès équitable à ces soins de pointe.

Ce projet de loi, s’il est adopté, viendra combler un vide juridique et renforcer le cadre réglementaire encadrant une pratique hautement sensible, mais essentielle à la survie de nombreux patients. Le ministre de la Santé publique, dans un esprit de transparence et de responsabilité, a répondu avec clarté et engagement aux questions des élus, traduisant ainsi la volonté du gouvernement de bâtir un système de santé plus solidaire, éthique et moderne.

Source: La nouvelle n°828 du 7 juillet 2025