Cavaye Yeguié Djibril, président de l’Assemblée nationale et son directeur du cabinet (Dircab), Boukar Abdourahim, font ces derniers temps, l’objet d’une insidieuse campagne de lynchage médiatique sur les réseaux sociaux et dans une certaine presse. A l’origine : 2 individus originaires de Tokombéré devenus des instruments de diabolisation de ceux qui, à l’Assemblée nationale, redoutent les propositions de réforme que formulent récemment dans leur rapport, les membres du comité ad-hoc chargé de l’évaluation de la situation administrative et financière de l’Assemblée nationale.
Les derniers temps, tellement il est prof u s é m e n t mangé dans toutes les sauces sur les réseaux sociaux et dans les colonnes d’une certaine presse, l’affaire du « Dircab » de l’Assemblée nationale, Boukar Abdourahim, commence à devenir à la politique à Tokombéré, le fief de Cavaye Yeguié Djibril, ce que le western-spaghetti fut, il y a quelques années, au cinéma : un interminable feuilleton à l’intrigue embrouillée, sur fond de règlements de comptes et d’oiseux combats de gallinacés. A ceci près, son épilogue aurait pu déjà avoir des conséquences plus dramatiques, si Boukar Abdourahim n’avait pas été logé dans le lobe principal du poumon du président de l’Assemblée nationale, grâce à son dévouement et à son loyalisme. En effet, il ne se passe plus un jour sans que son patron et lui soient outrancièrement brocardés dans les médias en s’appuyant sur un stratagème vicié qui prend ancrage sur un subtil jeu de mots destiné à instiller dans l’opinion, l’actuelle fragilité physique et mentale du président de l’Assemblée nationale. Des arguties profusément excipées dans l’optique de mettre sur la sellette BoukarAbdourahim, ainsi jeté en pâture dans l’opinion comme celui qui serait le premier et l’unique bénéficiaire, de ce prétendu état de fragilité physique de son patron. A la manœuvre ? 2 sombres spécialistes de l’agitation socio-politique à Tokombéré (dont nous dévoilerons l’identité dans nos prochaines éditions) qui servent aujourd’hui de relais entre leurs donneurs d’ordre à l’Assemblée nationale et les médias. De sombres spécialistes dont les méthodes bien rodées, depuis des années, vont de l’organisation de manifestations publiques à Tokombéré, à la fomentation de troubles à l’ordre public dans les milieux des ressortissants de l’Extrême-Nord à Yaoundé, en passant par la rédaction des articles de presse au vitriol dans les journaux et sur les réseaux sociaux.
RéAMéNAGEMENT
On pourrait même dire que pour ces manipulateurs sans foi ni loi, l’Assemblée nationale n’est guère plus devenue à leurs yeux qu’un terrain de safaris pour régler des comptes politiques de Tokomkbéré. Car, au-delà de leurs saillies de bateleur de foire, il est aujourd’hui question de rompre avec des pratiques qui n’avaient que trop longtemps gangrené la gestion du bien public à l’Assemblée nationale, comme vient récemment de le relever le rapport du « comité ad-hoc » chargé de l’évaluation de a situation administrative et financière de l’auguste chambre parlementaire. Et dans cette croisade contre ces mauvaises pratiques qui ont fait des habitudes à l’Assemblée nationale, Boukar Abdourahim apparait, en tant que membre de ce comité ad-hoc, comme l’un des chevaliers que redoutent désormais ceux des gestionnaires indélicats qui fonctionnent en réseau à l’Assemblée nationale. Et voici d’ailleurs la petite phrase qui, dans le rapport du comité adhoc, parait plus importante qu’il n’y parait : « (…) réaménagement des cadres décisionnels aux postes stratégiques en tenant compte de la compétence et du niveau d’étude ; (…) désignation officielle du directeur de cabinet comme interlocuteur entre le cabinet, le secrétaire général et la questure. Ceci, pour éviter les actes d’illégalité par exemple usage de faux et trafic d’influence (…) ». Voilà qui n’arrange donc pas aujourd’hui tous ceux qui, résolument accrochés à leurs privilèges et réfractaires au changement, espèrent farouchement assurer la pérennité du système dont ils attendent continuer à profiter avec gourmandise. D’où l’instrumentalisation des 2 agitateurs politiques de Tomkombéré qui écument les salles de rédaction et les laboratoires de diabolisation pour jeter en pâture dans l’opinion Boukar Abdourahim et son patron.