'Assez coopératif': comment Bruno Bidjang a lâché son patron dès que les preuves sont sorties

Le vin est tiré pour Amougou Belinga et compagnies qui ont joué un rôle actif dans le cadre de l'assassinat de Martinez Zogo. Les nouveaux éléments de l'enquête sont sans équivoque et la perquisition au sous-sol de l'immeuble Ekang, où le journaliste aurait été tué, n'est que la suite logique des évènements.

Dans une nouveau rapport publié il y a quelques heures par Reporters Sans frontières (RSF) l'on apprend comment le Zomloa a été amené par les enquêteurs dans le sous-sol de l'immeuble Ekang pour y trouver des derniers éléments de preuve.

Si l'enquête est très vite allée, c'est aussi (selon RSF), grâce à la collaboration très appréciée de Bruno Bidjang. Ce dernier "se montrerait assez coopératif avec les enquêteurs" et a même pris son courage pour participer à une confrontation avec son patron.

C'est fini pour Bélinga

Dans son élément publié il y a quelques heures, RSF a confirmé qu'il n'y a plus de doutes sur la participation d'Amougou Bélinga à l'assasinat du journaliste Martinez Zogo.

"Selon les confidences faites à RSF, le rôle du magnat camerounais – propriétaire du journal L'Anecdote et de la chaîne Vision 4 – comme principal commanditaire du crime commis contre le directeur d’Amplitude FM se confirme. Les témoignages des six membres du commando, principalement recrutés en dehors de Yaoundé comme l’a appris RSF, corroborent celui de Justin Danwe, dont nous avons révélé le contenu sidérant", écrit RSF.

"La présence sur la scène de crime de Jean-Pierre Amougou Belinga est également étayée par ces témoignages et d’autres éléments de preuves. L’exploitation des téléphones des suspects, notamment, a permis de vérifier les appels passés entre Jean-Pierre Amougou Belinga et Justin Danwe ainsi que celui passé au garde des Sceaux Laurent Esso dans la soirée du 17 janvier", ajoute l'organisme de defense des journalistes et de la liberté d'expression.