Cabral Libii et six autres personnes ont été convoqués par le Tribunal de première instance du département du Mayo-Kani, à Kaele le 4 janvier 2024 à 7h30. Ils sont accusés de s'être emparés illégalement du PCRN.
Une plainte avait a déposée par Robert Kona qui, d'après les déclarations, dit vouloir à présent « récupérer son parti » de l'emprise de Cabral Libii.
Sauf que ce dernier n'agit pas seul. Dans un article publié par RFI ce vendredi 24 novembre, l'on apprend que l'ancien président du PCRN a le soutien de plusieurs cadres du PCRN originaires du nord du Cameroun. Kona cite entre autres, lui-même, Cavaye Yeguié Djibril et l'ancien premier ministre Ayang Luc.
"Robert Kona déclare que s'il réussit à récupérer la présidence de son parti « par voie légale », il organisera un nouveau congrès pour que soit désigné président du PCRN « non pas qui veut, mais qui peut ». Il explique avoir informé plusieurs élites RDPC, le parti majoritaire, du Grand Nord, et plus particulièrement de l'Extrême-Nord de sa démarche en justice. Il évoque, notamment, le président de l'Assemblée nationale camerounaise et le président du Conseil économique et social. Robert Kona assure que, pour lui, son parti doit rester un parti d'opposition", lit-on dans l'article de Jeune Afrique publié ce vendredi.
Ainsi, Robert Kona veut faire annuler le congrès de Guidiguis du 11 mai 2019, dans la région de l'Extrême-Nord, lors duquel Cabral Libii fut désigné président du PCRN, le Parti camerounais pour la réconciliation nationale.