L'Ivoirienne Talou Marie-Josée a critiqué ouvertement l'organisation
Le Cameroun n'a visiblement pas tiré les leçons des couacs organisationnels de la phase finale de la 30e CAN de football disputée en 2022 au pays de Roger Milla. Deux ans après, les échecs et confusions enregistrés ce vendredi 21 juin 2024 au complexe sportif de Douala Japoma dans le cadre de l'organisation des 23e Championnats d'Afrique d'athlétisme seniors, ont relancé le débat sur la capacité du Cameroun à organiser des évènements d'envergure continentale.
La cérémonie solennelle d'ouverture prévue à 16h, s'est finalement tenue avec trois heures de retard, non sans entraîner la déprogrammation de certaines épreuves sportives. C'est le dernier couac d'une série qui a commencé par au courant de la journée par des pannes techniques, des retards, l'ajournement de départ des courses, des difficultés pour les athlètes à atteindre le site de la compétition à cause des embouteillages dans le trafic routier (manque de corridor ou de plan de circulation spécial dédié à l'événement).
Justement, compte tenu des retards et problèmes constatés dans le transport depuis les hôtels vers le stade, le délégué technique des 23e Championnats d'Afrique d'athlétisme seniors, a modifié le calendrier de la compétition. Il a décidé que les épreuves du matin débuteront à 9h30 au lieu de 9h, que les qualifications du saut en longueur dames prévues ce samedi à 10h sont renvoyées à 17h34 et qu'en raison de plusieurs problèmes techniques, les demi-finales des 100 mètres messieurs et dames sont reportées au lendemain.
Le Cameroun qui est réputé comme une grande nation de sport grâce aux résultats et performances de ses sportifs lors des compétitions internationales, fait donc figure de mauvais élève en matière d'organisation.
