Actualités

Sport

Business

Culture

TV / Radio

Afrique

Opinions

Pays

Attaque d’Ekondo-Titi : le gouvernement ambazonien dévoile l’identité des assaillants

il s’agit d’une opération conjointe de ses forces sur le terrain

Sat, 5 Mar 2022 Source: www.camerounweb.com

Lucas Ayaba Cho revendique l’attaque d’Ekondo-Titi

Selon lui, il s’agit d’une opération conjointe de ses forces sur le terrain

Il jure de maintenir une telle ligne de conduite

L’on ne se fait plus aucun doute sur les auteurs et les commanditaires de l’attaque perpétrée il y a quelques jours à Ekondo Titi et qui a couté la vie à un sous prefet et un maire. Dans un message publié sur le reseau social tweeter, le président du Conseil d’administration de l’Ambazonie, AGovC, Lucas Ayaba Cho, a revendiqué la responsabilité de l’attaque contre des responsables gouvernementaux à Ekondo-Titi qui a fait sept morts, dont l’officier divisionnaire et le maire.

Ayaba Cho a tweeté hier que l’attaque à l’explosif était une opération conjointe de ses forces sur le terrain.

« Dans une opération conjointe, nos forces ont éliminé l’officier divisionnaire colonial, le maire colonial et trois autres », a-t-il tweeté.

Déclarant qu’il avait juré de maintenir une telle ligne de conduite, il a ajouté que l’attaque visait à mettre fin au « colonialisme » qu’il a qualifié de crime contre l’humanité.

Ayaba Cho commande les Forces de défense de l’Ambazonie, les ADF, qui sont l’une des milices séparatistes qui luttent contre le gouvernement pour créer un nouveau pays à partir des régions anglophones du Cameroun.

Contrairement à d’autres dirigeants séparatistes, comme Sisiku Ayuk Tabe incarcéré, la stratégie d’Ayaba pour atteindre « l’indépendance » a été celle de la guerre et, dans ses postes, il a souvent insisté pour utiliser l’option brute.

C’est l’un des rares cas d’attaques séparatistes supposées dont il assume la responsabilité. Il n’a admis aucune responsabilité lorsque des hommes armés, présumés être des combattants séparatistes, ont attaqué GBHS Ekondo-Titi, où cette récente attaque s’est produite, et ont tué quatre étudiants et un enseignant.

Le ciblage et le meurtre récents de responsables gouvernementaux dans l’attaque à l’explosif sont considérés par certaines organisations de défense des droits de l’homme comme un crime de guerre, étant donné qu’il s’agissait de civils et, contrairement aux soldats, ils ne participaient pas activement au conflit armé.

C’est la position du Centre pour les droits de l’homme et la démocratie en Afrique, CHRDA, qui surveille les violations des droits de l’homme dans les régions anglophones du Cameroun.

Source: www.camerounweb.com