Une intervention militaire se prépare contre les putschistes au Niger, avec le soutien de l'OTAN et de la CEDEAO. Selon des informations récentes, l'OTAN prévoit de mettre en place la logistique pour installer une zone d'exclusion aérienne sur le Niger, en utilisant le Nigéria comme point de départ. Cette mesure faciliterait les opérations de terrain des troupes au sol de la CEDEAO dans leur mission de rétablir le président Bazoum au pouvoir. C’est ce que relève le lanceur d’alerte camerounais Boris Bertolt.
En parallèle, la Côte d'Ivoire, l'une des principales voies d'accès à la mer pour le Niger, a pris une mesure drastique en suspendant les importations, les exportations et les formalités de dédouanement des marchandises en provenance et à destination du Niger. L'objectif de cette suspension est de priver le pays d'une partie de ses ressources économiques, afin d'accroître la pression sur les putschistes.
La CEDEAO a clairement exprimé sa position en donnant une semaine aux putschistes pour rétablir le président Bazoum au pouvoir. Cette mesure montre la détermination de la communauté internationale à faire respecter l'ordre constitutionnel et à soutenir la démocratie dans la région.
La situation au Niger est étroitement surveillée par la communauté internationale, et l'implication de l'OTAN et de la CEDEAO dans cette crise témoigne de l'importance accordée à la stabilité et à la paix dans la région. Toutefois, une intervention militaire représente un pas décisif, et il est crucial de veiller à ce que cette action soit menée avec prudence et en respectant le droit international.
Il convient de rappeler que toute intervention militaire doit être soigneusement planifiée et exécutée avec le plus grand souci de protéger les civils et de préserver les droits humains. La priorité doit être de trouver une solution pacifique et négociée pour mettre fin à la crise politique au Niger et rétablir l'ordre constitutionnel de manière durable.