Attaque surprise : les ambaboys frappent à Mora, bilan douloureux pour l'armée

La guerre dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (NOSO) font encore et toujours des victimes. Mais aussi, des dégâts matériels sont enregistrés, engendrant des pertes considérées qui amènent à dire que le Cameroun traverse une période sombre de son histoire sociopolitique sous l’ère Paul Biya, président du parti du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC).

Un camp utilisé par les hommes en tenue a été pris pour cible à Mora qui est une commune du Cameroun située dans la région de l'Extrême-Nord et le département du Mayo-Sava, à proximité de la frontière avec le Nigeria.

Comme nous l’apprend le lanceur d’alerte Nzui Manto, c’est le poste de Djibrilli qui a fait l’objet de l’attaque violente qui a causé des dégâts dans la zone.

« Le poste de Djibrilli au 42 Bim à Mora a fait l'objet d'une violente attaque pendant des nombreuses heures tôt ce matin. Les assaillants ont pris d'assaut le poste, incendiant les véhicules qui y s'y trouvaient avant de quitter les lieux plus tard », informe la source sur les réseaux sociaux samedi le 22 octobre 2022.

Les observateurs de la scène politique compatissent à la douleur des soldats qui périssent dans la guerre pour protéger les citoyens, comme leur devoir le demande.



A chaque annonce de victimes ou de dégâts matériels ou infrastructurels causés par une attaque des ambaboys dans la zone anglophone, les messages de soutien à l’endroit de l’armée ne cessent de pleuvoir. La tradition a été respectée.

« Courage à nos soldats de ce côté-là contrairement à ceux qui se trouvent dans le NOSO.

Voilà d'où on doit se concentrer mais le gouvernement préfère une guerre fratricide.

Il y a beaucoup de tensions au Cameroun. Les injustices sociales sont entre autres causes de cette situation. Si jamais un ressortissant du centre sud prend le pouvoir après Paul Biya, la situation risque d’empirer.

J'espère bien que les pertes se sont limitées aux matériels ! S’il n’y a pas eu des pertes en vies humaines, Dieu merci ».

Pour cette attaque du poste de Djibrilli au 42 Bim, aucune perte en vie humaine n’a été communiquée par les pouvoirs publics. Seulement d'importants matériels sont partie en fumée.