Le calme semble être revenu à Babadjou, dans la région de l’Ouest, après la nuit blanche passée nie 28 juin dernier à cause des attaques perpétrées par des séparatistes lourdement armés.
Si les populations disent avoir sereinement repris leurs activités, il faut rappeler que cette intrusion des assaillants a fait des blessés aux rangs desquels trois gendarmes et plusieurs dégâts matériels. Néanmoins, ces intrus avant de fondre dans la nuit noire ont été tenus en échec par une offensive farouche des forces de défense aidées par des éléments du comité de défense.
« Je remercie la collaboration delà population et je souhaite faire savoir que notre sécurité dépend d’abord de nous, c’est pourquoi nous devons nous battre avant que les autres ne nous viennent en aide », s’est exprimée quelques heures après les attaques, la maire de Babadjou, Gisèle Tsangué.
Face à cette situation, le gouverneur Awa Fonka, n’est pas resté de marbre. Dans la journée du 28 juin dernier, il a effectué une descente à l’Hôpital régional de Bafoussam avec pour objectif de rendre une visite de réconfort aux blessés. L’hôte du jour était en compagnie de son état major.
« Je saisis l’occasion pour saluer le rôle que le comité de vigilance a joué dans ce village. Parce qu’il a accompagné les forces de défense déjà positionnées en donnant l’alerte pour faire face à ces assaillants », a-t-il encouragé.
Signalons que cette incursion à la brigade de Babadjou intervient quelques temps après l’interpellation à Mbouda de deux faux généraux. Une opération menée par les éléments du Bir et de la Dgre, sous la vigilance du colonel James Mbang Minlo, commandant de la légion de gendarmerie, à l’Ouest.