'Attaque terroriste à l'aéroport de Yaoundé': personnels et voyageurs évacués (vidéo)

• Hier à l'aéroport de Yaoundé, c'était la course dans tous les sens

• Les activités quotidiennes ont laissé la place à des exercices grandeur nature

• Une simulation d'attaque terroriste

Militaires armés aux alertes, personnels et passager évacués… les terroristes sont à Yaoundé, à l'aéroport international de Yaoundé Nsimalen. Mais rassure-vous, il s'agit d'une simulation d'attaque terroriste.

Organisée hier mardi, cette simulation avait pour objectif de tester le dispositif sécuritaire de l'aéroport et tester la réactivité des forces de sécurité et de défense qui, se préparent à accueillir la fête continentale du football.

L'intervention coordonnée à permis le temps d'un exercice de simulation de crise de maîtriser la situation, en quelques heures de frayeur.

Ce n'est pas la première simulation d'attaque organisée par les forces de défense dans le cadre des préparatifs de la CAN. Septembre dernier, une simulation grandeur nature a eu lieu au stade Omnisports de Yaoundé, en prélude à la prochaine CAN prévue en janvier et février prochains. Une scène de fiction-réalité grandeur nature.

Cet exercice de simulation est un scénario monté dans le cadre de ce rendez-vous sportif continental. Il était à la fois supervisé par le commissaire divisionnaire Jean-Marie Mvogo, représentant de la DGSN, le capitaine de vaisseau, Samuel Ndutumu, sous-chef Plan à l’Etat-major des armées et le colonel Désiré Magloire Nké, point focal du secrétariat général de la présidence de la République.

Dans le scénario, trente minutes après le début d’un match, un attentat terroriste survient. Des explosions et des tirs nourris se font entendre. Il s'en suit une prise d'otages à la loge présidentielle.

Cinq autorités sont séquestrées et servent de boucliers humains à dix hommes lourdement armés. La foule, prise de panique, tente de sortir précipitamment du stade. Ce mouvement de panique causera l'effondrement d'une tribune du stade. Les premiers bilans font état de 80 spectateurs tués sur le champ. Environ 180 personnes sont écrasées contre les parois des issues de secours, 350 blessés dont 200 en situation d'urgence absolue, et 70 coincées sous les décombres.