Attaques répétées : un puissant ministre de Paul Biya dépassé

Membres Du Gouvernement Du Cameroun Il s'agit du ministre Jules Doret Ndongo

Wed, 24 Jul 2024 Source: Réalités Plus

Depuis quelques jours le ministre Jules Doret Ndongo est victime d’un sabotage stérile dans la Presse. Un coup d’épée dans l’eau car l’élite de l’ Océan est un bosseur inlassable, qui ne traine pas de casseroles. Un homme loyal et fidèle au Président Paul Biya. Toujours prêt à tout pour défendre le RDPC partout. Il faut le laisser en paix.

es observateurs de la scène médiatique concluent à une cabale. Le porte-feuilles des Forêts et de la Faune subit des persécutions orchestrées à l’ombre par des mains criminelles qui sont incapables de le prendre à défaut dans les dossiers administratifs et politiques. Les 40 ans cumulés dans la haute administration camerounaise ont fait de lui un as de la gestion publique. Il s’est bâti une aura de dirigeant probe. Son séjour dans les services du Premier ministre, à l’Administration territoriale et Décentralisation, comme l’actuel aux Forêts et à la Faune, le fait précéder d’une notoriété de l’homme aux mains propres. Il a ainsi fourbi ses armes à la Présidence de la République. Les derniers agissements éditoriaux d’un organe de presse sans envergure pose le problème des limites de la démocratie. Elle exige d’accorder du champ à la liberté d’expression. En même temps, elle assure et assume un suivi-évaluation de faible qualité dans la responsabilité des propos journalistiques. La démocratie est définie comme étant un système politique idéal. Par conséquent, ses ressorts qui sont la liberté d’expression ne méritent pas de s’affranchir du même idéal. Cette situation est un appel à une réorganisation du secteur de la production et du traitement de l’information. La formation, elle, ne pose pas trop problème.

Les écoles de formation sont nombreuses avec des enseignants qualifiés. Les complications résident dans le traitement et la diffusion ou la publication des nouvelles. La propagation des fausses nouvelles, les injures et la diffamation traversent les filtres professionnels pour aller polluer les consommateurs de presse ; lesquels n’ont pas le recul suffisant de faire la critique des informations mises à leur disposition. En effet, les propos journalistiques restent des vérités d’évangile pour beaucoup. Les choses auraient dû rester ainsi. Mais, c’était sans compter avec l’infiltration des francs-tireurs dans la profession. La presse à gages cause le pourrissement des activités de presse. Cette agitation sème tout un doute sur le métier ainsi qu’elle met les journalistes en porte-à-faux avec les dirigeants du pays. Il est question d’inverser cette tendance au plus vite. Le Conseil national de la communication, CNC, demande d’avoir des coudées plus franches. Sa police administrative et professionnelle étale ses limites. Plus les journalistes sont sanctionnés, plus ils multiplient les abus contre les autorités. Le CNC mérite d’être doté d’un pouvoir plus coercitif. Entre temps, les journalistes sont invités à se décroiser les bras. Ils ne sont pas des spectateurs dans les vices de gouvernance qui plombent leur secteur. En général, le journaliste écoute son homologue, plus capé et plus installé dans la profession. L’absence du tribunal des paires est une défaillance dans la vie de la profession. L’Union des journalistes du Cameroun, UJC, doit renaître de ses cendres.

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