Emmanuel Macron, ainsi que son homologue camerounais Paul Biya, ont « condamné l’attaque » de vendredi contre le quartier général de la force antijihadiste du G5 Sahel au Mali, avant le voyage du président français en Afrique, a indiqué samedi l’Elysée.
L’attentat-suicide, revendiqué par un groupe jihadiste, a frappé pour la première fois ce quartier général, à Sévaré dans le centre du Mali, faisant trois morts, à trois jours d’une rencontre entre les dirigeants de cette force et M. Macron.
Lors d’un entretien téléphonique précédant ce voyage, les présidents français et camerounais ont aussi « évoqué la situation dans la région du bassin du lac Tchad et la nécessité de poursuivre la coopération régionale dans le domaine de la lutte contre les actions terroristes du groupe Boko Haram », selon un communiqué.
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« Cet entretien a permis d’évoquer les sujets à l’ordre du jour du sommet de l’Union africaine et l’enjeu des migrations. Le président de la République a marqué son soutien à l’action menée par l’Union africaine pour la résolution des crises en Afrique », est-il précisé.
M. Macron sera de lundi à mercredi en Afrique, en se rendant tout d’abord en Mauritanie pour participer au sommet de l’Union africaine et faire le point sur la lutte antiterroriste au Sahel, avant de faire une visite au Nigeria.
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En marge du sommet de l’Union africaine, M. Macron doit rencontrer à Nouakchott ses homologues du G5 Sahel. La France, qui conduit dans la région l’opération Barkhane, soutient ce projet, y voyant un possible modèle de prise en main par les Etats africains de leur propre sécurité.
Mais sa mise en œuvre est pour l’instant marquée par des problèmes de financement, malgré des promesses de quelque 420 millions d’euros, et des accusations de violations des droits de l’Homme par les troupes de la force conjointe.