• Les populations ont manifesté leur mécontentement
• C’est à la suite de l’attentat de Buea
• Ils fréquentaient le collègue bilingue de Kribi
La crise anglophone prend de plus en plus des proportions inquiétantes. Avec la multiplication des affrontements entre les séparatistes et les actes de guérilla urbaine, les populations se sentent de plus en plus menacées. Elles payent quotidiennement d’ailleurs le lourd tribut. En témoignage l’explosion de bombe qui a eu lieu dans l’amphithéâtre 600 à l’Université de Buea en pleine conférence. Cette attaque n’est qu’une série d’actions entreprises par certains groupes séparatistes qui changent de stratégie dans ce conflit en prenant désormais pour cible les civils. Cette atmosphère anxiogène a fait sortir les populations dans les rues de Buea, ville du Cameroun anglophone, chef-lieu de la région du Sud-Ouest ce jour. Elles crient leur ras-le-bol et dénoncent les actions des combattants séparatistes.
La population anglophone s'est rassemblée à UB jonction Buea, pour manifester et dénoncer le terrorisme ambazonien après l'attentat à la bombe à l'université de Buea. Les manifestants ont pris fait et cause pour Yaoundé et désapprouvent les agissements des séparatistes. « L'ÉDUCATION EST UN DROIT DE L'HOMME FONDAMENTAL », ou « LA VIOLENCE N'EST PAS UNE OPTION » peut-on lire sur des pancartes exhibées lors de la manifestation.
Pour rappel, une dizaine d’étudiants ont été blessés, ce mercredi en fin d'après-midi, suite à l’explosion d’une bombe dans un amphithéâtre de l’université de Buea, dans le Sud-Ouest, l’une des régions anglophones secouées par une crise sécuritaire depuis 2016, ont annoncé les autorités universitaires.
L’attaque a été revendiquée par le groupe séparatiste « les Ghost warriors de Buea ». Ce groupe C’est le même groupe qui avait revendiqué l’attaque avec engin explosif improvisé qui a coûté lundi dernier la vie à un chauffeur de taxi.