Malgré les menaces des autorités (préfets et gouverneurs), le mouvement de grève initié par les enseignants a pris une ampleur plus importante qu'ont pu constater plusieurs sources ce lundi 18 septembre.
D'après Armand Noutack II, plusieurs enseignants des établissements jusqu'ici épargnés par la grève, ont rejoint le désormais vaste mouvement OTS.
Les menaces des gouverneurs des régions et des préfets ont dont eu l'effet inverse.
"Il faut avoir le courage de le dire, la note du gouverneur de la région de l'ouest semble avoir renforcé la détermination des enseignants sur l'ensemble du territoire national.
En lisant la note de l'autorité administrative sous fond de menace, j'avais bien précisé ici que cela pourrait produire l'effet boomerang.
Eh bien nous y sommes.
Partout sur le territoire national désormais, peu à peu, même les établissements scolaires qui semblaient épargnés de la Grève entrent dans le mouvement OTS phase 2.
Voici le lycée bilingue de Bafoussam, un lycée situé sous la fenêtre du gouverneur, de son bureau il voit ce lycée, il n'a pas besoin de se déplacer… Le lycée bilingue de Bafoussam vient donc d'entamer la grève.
Ça coûte quoi au gouvernement de virer l'argent des enseignants ? Ce n'est ni un don, ni une faveur. Il faut payer les enseignants… La catastrophe pointe à l'horizon. Cette année scolaire est menacée !"