Au Cameroun, des chimpanzés ont lancé une guerre aux hommes dans 2 villages

Dans certains villages au Cameroun, le temps en temps, la cohabitation entre les humains et les animaux sauvages ne se fait pas sans frictions. Certes, les hommes chassent et tuent les animaux, mais il peut aussi arriver que des animaux s'en prennent à des humains. Cela est souvent rare, car à la vue des hommes, plusieurs animaux prennent la fuite.

Mais depuis quelques jours au Cameroun l'on assiste à des attaques récurrentes des hommes par des chimpanzés.

Il y a quelques jours, c'était la panique à l’hôpital central. Tjem Mabout, une deuxième victime d’une expédition punitive menée par une colonne de trois chimpanzés, est évacué en urgence à bord d’une Carina E bringuebalante. Dans un état préoccupant, l’homme est pris en charge par les urgentistes sous le regard inquiet de ses proches.

Les dégâts étaient considérables: crâne et front amochés, un nez en kit, et un traumatisme dont seul le scanner révélera les secrets.

Selon son propre récit, le malheureux paysan n’a rien vu venir. Parti cueillir un régime de plantains, il a soudain été projeté en plein film d’horreur : un chimpanzé bondit sur lui, suivi de toute la troupe, bien décidée à en faire son petit-déjeuner. L’un d’eux, manifestement excédé par l’intrusion humaine, a redécoré son visage façon Picasso, arrachant une partie de son nez avec des griffes acérées.

Dans le village de Si Ngo Mben (Log Nouck), les théories vont bon train. Certains crient au mysticisme et à la sorcellerie, tandis que d’autres pointent du doigt la déforestation qui pousse ces primates en colère à régler leurs comptes avec les villageois. Et ils n’en sont pas à leur coup d’essai !

Déjà, une femme a failli battre Usain Bolt en sprint en apercevant l’un de ces chimpanzés à Log Hot.

À Imandy et Ndog Mongo, les apparitions de ces primates se multiplient, comme s’ils préparaient un assaut final contre l’envahisseur humain.

Pendant ce temps, les autorités restent dans leur posture habituelle : bras croisés, regards compatissants et descentes tardives sur les lieux des drames pour promettre… bah, des promesses.

Une chose est sûre : la jungle réclame justice, et elle ne passera pas par un tribunal !