La communauté musulmane du Cameroun fête ce jour avec d’autres fidèles à travers le monde l’Aïd el-Kebir.
Elle commémore la soumission d’Ibrahim à son Dieu, symbolisée par l’épisode où il accepte d’égorger sur l’ordre de Dieu, son unique fils Ismaël. Plusieurs temps forts marqueront cette fête. D’abord la grande prière en matinée présidée par l’Imam dans les différents lieux de culte (Idi), réservés pour la circonstance. Vêtus de leurs plus beaux vêtements, les fidèles musulmans vont participer à cette grande prière, pour prier Allah et lui rendre gloire.
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A la fin de la prière, l’Imam va procéder à l’immolation du mouton. Après cette étape, chaque fidèle va répéter l’acte chez lui. Les festivités vont se poursuivre dans les quartiers dans un esprit de retrouvailles, de joie, de partage et de réjouissance. Il est à rappeler que la fête de la Tabaski intervient 70 jours après la fête du Ramadan.
La Tabaski ou Aid El Kebir qui signifie la grande fête est la deuxième fête la plus importante de l’Islam après l’Aid El Fitr. La Tabaski célèbre l’assujettissement d’Ibrahim, Abraham pour les chrétiens à son Dieu. En voulant mettre à l’épreuve Ibrahim, Dieu lui a ordonné de sacrifier son fils Ismaël. La foi de l’homme envers son créateur était inébranlable au point où il décida de faire la volonté de Dieu et d’offrir son unique fils en holocauste. C’est au moment de passer à l’acte que, Dieu s’étant rassuré de la foi d’Ibrahim envers lui l’en empêcha et l’envoya un bélier pour son sacrifice.
L’appellation Tabaski de l’Aid El Kebir est propre à certains pays d’Afrique de l’Ouest et centrale à majorité musulmane ou possédant une bonne part de communauté musulmane. Dans le reste du monde, cette fête est connue généralement sous son nom arabe Aid Al Adha.
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Au-delà de son aspect religieux l’Aid Al Adha est aussi une occasion de rencontre, de retrouvaille et de convivialité avec la famille et autres proches. Dans la communauté musulmane, cette fête est aussi synonyme de partage et de générosité envers les nécessiteux et les personnes les plus démunies.