Au MRC, personne ne conteste Maurice Kamto , souligne Jean Calvin Aba'a Oyono

Jean Calvin Aba'a Oyono a poursuivi son analyse du paysage politique camerounais lors de son intervention à l'émission « LA VÉRITÉ EN FACE » sur Équinoxe TV, en mettant en lumière ce qu'il considère comme la solidité interne du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) autour de son leader.

« Maurice Kamto n'a pas de problème sur le plan interne. Il n'a pas le même problème que le président du RDPC, qui est contesté en interne », a déclaré l'intervenant, établissant ainsi un contraste direct entre la situation au sein du MRC et celle prévalant au Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC), le parti au pouvoir.

Selon Aba'a Oyono, l'unité autour du président du MRC est sans faille : « Au MRC, personne ne conteste Maurice Kamto ». Cette cohésion interne constituerait, d'après lui, un atout majeur pour le mouvement et son leader face à un parti au pouvoir qu'il décrit comme traversé par des tensions internes.

L'intervenant a ensuite dénoncé ce qu'il perçoit comme une focalisation excessive des adversaires politiques sur le président du MRC : « Mais au lieu que les gens s'emploient à gérer leurs propres difficultés, ce qui les intéresse, c'est Kamto le matin, Kamto le soir ».

Cette attention constante portée à Maurice Kamto révèlerait, selon Jean Calvin Aba'a Oyono, une crainte larvée vis-à-vis du leader de l'opposition : « C'est une frilosité qui masque mal le fait qu'on a peur de Maurice Kamto ».

Il a conclu son intervention par une affirmation laissant entendre que la force électorale du MRC est considérable et reconnue de tous : « Vous connaissez le poids électoral du MRC ».

Ces déclarations s'inscrivent dans le prolongement de ses propos précédents où il désignait déjà Maurice Kamto comme la figure de l'opposition réunissant le plus de critères pour fédérer les forces opposées au pouvoir en place, notamment grâce à sa « profondeur historique », sa connaissance du système, son engagement politique ayant mené à son emprisonnement, ainsi que sa popularité auprès des Camerounais.