Au moins 3.000 bureaux de votes seront fermés dans la zone anglophone

Commission Nationale De Recensement Général Des Votes Une décision de l'ELECAM prise pour contourner l’insécurité ambiantes

Thu, 4 Oct 2018 Source: cameroon-info.net

L’organe en charge des élections au Cameroun a affirmé que pour le scrutin présidentiel du 7 octobre prochain, au moins 3.000 bureaux de votes sur 4.000 seront fermés dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Dans la région du Nord-Ouest par exemple, sur 1770 bureaux de vote, seul 228 seront opérationnels.

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«Nous avons pris des dispositions nécessaires pour circonscrire les zones à risque. Elles sont identifiées par exemple dans le Nord-Ouest. Nous sommes partis de 1770 bureaux de vote à 228», précise Enow Abrams Egde, président d’Elecam, dont les propos sont relayés par La Nouvelle Expression du mercredi 3 octobre 2018.

Il faut rappeler que les deux régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest totalisent pour cette élection présidentielle plus d’un million d’électeurs sur les 6.630.847 inscrits sur l’ensemble du pays, chiffre présenté par Elecam le 20 septembre dernier. Lors du scrutin présidentiel de 2011, fait remarquer La Nouvelle Expression, c’est dans ces deux régions que l’opposition a enregistré le plus grand score respectivement 54,75% et 20,09% face au parti au pouvoir.

La mesure d’Elecam et l’insécurité ambiante joueront inéluctablement en défaveur des partis de l’opposition, notamment du SDF qui a son ancrage dans la région du Nord-Ouest. Selon l’honorable Djong Evaristus, président régional du Social Democratic Front (SDF), es régions anglophones «sont les zones où moi en tant que président régional, je suis confortable parce que j’obtiens un très bon score. Nous venons de battre le RDPC aux sénatoriaux ici au Nord-Ouest. Mais ça devient difficile pour nous de battre campagne».

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Les séparatistes ont annoncé leur intention de perturber le scrutin présidentiel dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Le Code électoral camerounais ne prévoit aucune disposition si les élections sont perturbées dans une mocalité. Par contre, les candidats en lice peuvent saisir le Conseil constitutionnel s’ils jugent que les zones où les élections ont été perturbées pourraient impacter sur le scrutin.

Source: cameroon-info.net
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