• Le citoyen n’est pas fier de la gestion du pays
• Il a fait preuve d’un sacré caractère
• Avant d’être maîtrisé par la suite
Il y a quelques mois, le président français Emmanuel Macron a été giflé alors qu’il s’était rapproché de la foule pour serrer des mains et échanger quelques mots doux avec le public, comme il a si bien l’habitude de le faire. Un homme bien tapi dans le collectif, visiblement pas content de voir la tronche du président défiler tout bonnement devant lui et les autres citoyens présents pour l’occasion, a mis tous ses cinq (05) doits à la figure d’Emmanuel Macron qui a été élu pour un deuxième mandat consécutif en France.
Les images ont rapidement été relayées dans le monde entier, sur les réseaux sociaux, à la télé... Le matraquage médiatique était à la hauteur de l’évènement rigolo. Le président de la République française giflé correctement en public devant des caméras qui ont tout filmé, ça n’arrive pas tous les siècles.
En Afrique, un citoyen a manifestement bien apprécié l’action et chérit depuis lors l’ambition de la reproduire trait pour trait. C’est désormais chose faite. Seulement, la cible et le lieu ont changé entre-temps. Mais ce sont des petits détails dont le courageux homme a bien voulu se passer volontiers.
Au lieu du président de la République, il a eu un ministre du gouvernement, dans un lieu classique, dimanche le 26 juin 2022. Alors qu’il était en train d’invoquer les saints, le ministre des Transports a eu une sensation bizarre sur son visage. Les cinq (05) doigts de la main du citoyen ougandais venaient de retentir sur sa joue.
« Il n’a pas réagi mais l’a simplement regardé. Les chrétiens et les prêtres étaient tous choqués », a confié une personne présente au moment des faits. Peut-être Musa Ecweru, puisque c’est de ce ministre là qu’il s’agit, réfléchissait – pendant les secondes où il est resté immobile – à la possibilité de tendre la seconde joue comme enseigné aux fidèles dans les lieux saints, en l’occurrence à l’église catholique St Michael à Amuria.
Comme le gifleur de Macron, celui de Musa, âgé de trente-neuf (39) ans, a été maîtrisé immédiatement par la garde rapprochée de l’autorité. Il a été arrêté dans l’Est de l’Ouganda et placé en garde à vue, renseigne Actu Cameroun.
Sur les réseaux sociaux, les Camerounais sont plutôt rangés du côté du civil qu'ils voudraient bien emprunter chez l'Ouganda pour « mettre quelques ministres à leur place ».