Dans un communiqué publié sur sa page Facebook par son Conseil, Samuel Eto'o a ouvertement accusé des membres du régime Biya d'exercer une influence sur la CAF, dans le cadre de l'affaire pour laquelle il est auditionné ce mardi 25 juin.
C'est la raison pour laquelle il a demandé que l'audition soit en direct et vue par tous ceux qui le souhaitent.
"Cette requête, qui exprime un profond désir de transparence, n’est en rien l’expression d’une défiance à l’égard de l’instance concernée, loin s’en faut, car la crédibilité de la confédération continentale est un impératif qui importe à tout dirigeant sportif africain sérieux. Cette demande est formulée dans le but de lever toute équivoque dans un contexte d’immixtion d’acteurs politiques camerounais dans la procédure, lesquels ont coalisé avec des intérêts personnels identifiés", lit-on dans le communiqué de Samuel Eto'o.
Dans ce communiqué, le président de la Fécafoot n'a pas dévoilé les identités des acteurs politiques camerounais qui veulent s'immiscer dans l'affaire qui l'oppose à des acteurs politiques camerounais.
Mais selon la plateforme d'information Construire ensemble, un homme politique travaillant à la présidence, a été vu en Egypte.
"Un ministre chargé des missions à la présidence aurait fait le déplacement pour l'Égypte dans le but de faire crucifier Samuel Eto'o", lit-on sur la plateforme .