Driving school exams disrupted by strike threat

Le ministère des Transports et les promoteurs veulent trouver un terrain d’entente afin de lever le préavis de grève.

Les candidats à la prochaine session des examens de permis de conduire pour le mois de mai ne sont pas encore fixés sur le déroulement des épreuves. « J’ai été programmé pour le mois en cours. L’examen de passage est prévu pour samedi prochain et au regard des menaces de grève, nous ne sommes sûrs de rien », relate une candidate.

« Le promoteur de mon auto-école m’a dit qu’il n’a pas encore déposé nos dossiers. Il attend de voir les conclusions de la concertation avec le ministère des Transports. Je suis prête et j’attends », ajoute un autre candidat. Et de poursuivre : « C’est un secteur dans lequel il y a une mafia avec certains promoteurs et avec certains responsables du ministère de tutelle en complicité. Il y a beaucoup de faux permis en circulation.

C’est trop. Les gens trichent même au détriment de leur vie. » Les promoteurs, eux sont divisés en deux groupes : celui qui en grande majorité approuve le préavis de grève d’une part et de l’autre celui qui n’adhère pas à cette idée. « C’est une question d’entente parce qu’il faut que le ministre des Transports tranche. Nous avons marre des délivrances de faux permis de conduire.

J’ai refusé de déposer les dossiers de mes candidats quitte à ce que si la situation s’arrange ce jour, on décale l’examen qui est programmé pour samedi à une autre date ou alors ils composeront à la session prochaine en juin », explique Gustave Nzongang, promoteur.

« Notre rencontre sera déterminante parce que c’est à son issue qu’on pourra connaître la suite, c’est-à-dire si oui ou non la session d’examen du mois de mai se tiendra bel et bien samedi prochain puisque la plus grande partie des promoteurs n’a pas déposé les dossiers des candidats », relate un autre promoteur.

En plus des problèmes du mauvais déroulement des examens dans les centres avec les tripatouillages sans limites et la publication tardive allant de quatre à cinq mois des résultats du permis de conduire, les promoteurs se proposent aussi d’évoquer les problèmes des listes des auto-écoles agréées.