Ahidjo a annoncé sa démission en novembre 1982 et laisser sa place à Biya
Se mettre à un petit exercice de comparaison de l’avant Paul Biya et sa venue au pouvoir ne nous donne que ce tableau. Loin de faire l’apologie de Ahidjo qui aurait à son temps commis des erreurs aussi, la comparaison d’avec le règne de Biya est sans appel. Il y a un grand fossé. Et les chiffres parlent d’eux-mêmes.
Avant 1982
Le Cameroun avec la première compagnie de transport aérien de l’Afrique noire CAMAIR,
La compagnie de transport maritime CAMSHIP,
La société de transport de chemin de fer REGIFERCAM, les sociétés SODECAO et SODECOTON pour le cacao et le coton,
la SNH pour les hydrocarbures,
La SNI pour les investissements,
la SNEC pour l'eau,
la SONEL pour l' électricité?, les banques agricoles FONADER, FOGAPE, MIDEVIV, etc.
Le Cameroun est autosuffisant alimentaire et ravitaille le Gabon, la Guinée Équatoriale, la RCA, le Tchad, l’Éthiopie, le Rwanda, la Chine, l’Inde...
Tous les étudiants camerounais bénéficient des bourses.
Les hôpitaux sont gratuits.
Le Cameroun est le premier pays africain à construire les logements sociaux appelés camps SIC.
AHIDJO construit non seulement le palais des congrès, mais aussi le nouveau palais présidentiel et la plus grande télévision d’Afrique subsaharienne CTV.
La paix était réelle.
La liste est interminable.
Ce qu'on a aujourd'hui:
99% des sociétés qui faisaient la fierté du Cameroun ont été vendues.
Le chômage et la misère des jeunes plafonnent.
Les villes sont salles.
L'eau est jaune.
L'électricité rare.
La crise anglophone et les revendications sociales s'enchaînent.
Les camerounais vivent dans la peur et non dans la paix.
