L'assassinat violent de l'avocat Me Samuel Victor DIBOMA dans la nuit du 2 janvier 2022 au quartier Cité Scic dans le 5ème arrondissement de Douala continue de susciter des réactions. Les proches accusent l'hôpital Laquintinie de non-assistance à personne en danger. Selon les sources proches de la victime, l'hôpital a laissé Me Diboma sans soins pendant 45 minutes exigeant le règlement des frais afférant à son traitement. Cette version des faits est démentie par les responsables du centre hospitalier qui remettent plutôt en cause l'état du patient avant son arrivée.
Ils évoquent la ” plaie hémorragique de l’avant bras droit post rixe” et une “agitation” du système nerveux central du patient et dénoncent une campagne de diabolisation de l’hôpital Laquintinie. Cette « campagne de désinformation, qui va à l’encontre de la politique d’humanisation des soins prônée par le ministère de la santé publique, laquelle recommande une prise en charge immédiate et sans condition de paiement préalable », indique l’hôpital.
Pour rappel, Me Diboma était sorti avec ses amis pour une partie de plaisir. Sur le chemin du retour sa petite amie aurait évoqué les cas d’agression récurrentes dans le secteur. « A deux heures du matin pendant qu’il rentrait l’effroi s’étant installé chez sa copine, elle a dit j’ai peur des agressions dehors et naturellement la réaction de feu le De Cujus était de rassurer en disant c’est mon quartier d’enfance juste après sa séparation de son ami Michel deux individus (qui ont emporté les phones de DIBOMA et sa copine ) ont surgi pour lui asséner 04 coups de poignard en présence de sa copine qui a rappelé son ami revenu sur les lieux trouver le confrère gisant dans une mare de sang », rapporte une source proche de l’affaire citée par Mimi Mefo.
Une enquête est ouverte pour faire la lumière sur les circonstances de la mort de l’avocat camerounais.