Aucune charge n’est pour le moment retenue contre les leaders séparatistes de l’Ambazonie arrêté en janvier dernier. C’est en tout cas ce qu’on peut déduire des propos tenus sur Radio France Internationale (RFI) par le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement Issa Tchiroma Bakary.
Dans une interview accordée au service anglais de RFI, le ministre Issa Tchiroma a, en effet, révélé que la justice camerounaise poursuit jusqu’à présent des enquêtes ouvertes depuis trois en vue de déterminer les accusations à porter contre les séparatistes.
Mais déjà, le ministre renseigne qu’il y a de fortes probabilités que les séparatistes soient jugés devant un tribunal militaire.
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« Ces détenus sont les cerveaux derrière les tueries dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest. De nombreuses personnes ont été tuées. Beaucoup de gens ont été massacrés…le système judiciaire va riposter », a indiqué le ministre Tchiroma.
En ce qui concerne leurs conditions de détentions, le porte-parole du gouvernement a indiqué que les leaders séparatistes étaient en bonne santé et traités conformément à la loi.
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Arrêtés au Nigéria le 5 janvier dernier, les séparatistes anglophones parmi lesquels figure leur leader Sisiku Ayuk Tabe ont été extradés quelques jours plus tard vers le Cameroun.
Aucune information n’a filtré sur leurs conditions de détention, avant cette sortie du ministre Tchiroma.