Les premiers travaux du comité de pilotage en charge du projet de la réhabilitation de cette structure se sont tenus mardi à Yaoundé, sous la houlette du ministre des Affaires sociales (MINAS), Pauline Irène Nguene.
Pendant ces assises, apprend-on dans les colonnes de Cameroon Tribune en kiosque ce jeudi 2 novembre 2017, il a été question pour les membres de faire d’une part le point sur la mobilisation des ressources financières et infrastructurelles. Et d’autre part sur le niveau d’exécution des travaux de la modernisation de la techno-structure. La validation du calendrier d’exécution des travaux de réhabilitation et d’équipement n’a pas été en reste.
Concernant la mobilisation des ressources, le MINAS a expliqué: «Au-delà des fonds publics, nous avons sollicité des fonds de nos partenaires nationaux et internationaux. Le projet évalué à plus de 2,5 milliards de FCFA sera financé en partie par le budget d’investissement du ministère des Affaires sociales. Et le reste des ressources proviendra de nos partenaires. Mais il y a également des fonds transférés à la décentralisation qui seront disponibles», a-t-elle relevé.
C’est ainsi qu’au cours des travaux, les différents partenaires ont confirmé leur appui financier et matériel. À l’instar de la Fondation Chantal Biya qui a promis d’équiper l’infirmerie et d’apporter une aide en médicaments.
Et pour matérialiser ces promesses, indique le journal, des documents-cadres de collaboration ont été signés entre le Minas,Mindef et la Fondation Orange Cameroun. Un autre entre le Minas, Mindef et la Fondation Les Perles Frayv’yes. Minas-Mindef-Rotary Club Yaoundé étoile et CNPS.
Au cours de la seconde partie des travaux, il a été révélé que l’élaboration des documents pratiquement finalisée. On n’attend plus que le début des travaux qui seront effectués par le ministère de la Défense à travers le Génie militaire.
L’Institution camerounaise de l'Enfance (ICE) de Bétamba (situé dans le département du Mbam-Et-Kim, région du Centre) a été créée en 1952 par l’administration coloniale. Rétrocédée en 1968 au gouvernement camerounais qui l'a organisée par décret du 25 juin 1973, elle a joué un rôle essentiel en tant que pionnière et fleuron du système camerounais de rééducation pour mineurs.
Depuis, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. L’institution mythique a connu l'érosion du temps et est marquée aujourd’hui par la vétusté des infrastructures et équipements, le déficit des ressources humaines, l'inadéquation des programmes pédagogiques et un faible taux de fréquentation eu égard à sa capacité d'accueil.