Face à ces agissements, le Cabinet ATOU a décidé de poursuivre Cyrus NGO’O
Depuis un certain temps, le Port Autonome de Douala (PAD) fait face à de graves difficultés financières. Selon le personnel même de l’entreprise, les chiffres avancés par la direction sont erronés, ce qui a conduit à des découverts bancaires et même au paiement des salaires par découvert. Ces découverts bancaires ont été accordés par les mêmes institutions qui ont prêté des milliards au PAD pour le financement du marché controversé de l’affaire PORTSEC. Malheureusement, une grande partie de ces fonds s’est retrouvée dans des paradis fiscaux, tandis que les radars censés assurer la sécurité portuaire n’ont jamais été livrés.
De plus, les banques auxquelles le PAD avait promis les titres fonciers de l’ancienne Office National des Ports du Cameroun (ONPC) n’ont toujours pas reçu ces documents. Les titres fonciers sont toujours entre les mains du Cabinet ATOU. Dans cette situation difficile, Cyrus NGO’O, Directeur Général du PAD, a tenté de faire lever les prénotations judiciaires inscrites par le Cabinet ATOU, mais ses demandes ont été rejetées par les juges du tribunal de Première Instance de Douala Bonanjo.
Dans un geste désespéré, Cyrus NGO’O a proposé de céder certains immeubles au commandant de la Marine Nationale. Malheureusement, ces immeubles ont été pris par les agents du PAD par effraction, sur ordre écrit de Monsieur NGO’O Cyrus. De plus, Cyrus NGO’O a signé un document attribuant un immeuble abritant les bureaux du Cabinet Conseil ATOU à la Marine Nationale, alors même que le PAD avait reçu un commandement du Cabinet ATOU pour se conformer aux décisions judiciaires et administratives rendues.
Face à ces agissements, le Cabinet ATOU a décidé de poursuivre Cyrus NGO’O en justice en lui délivrant une citation directe. Il est prévu que Cyrus NGO’O comparaisse le 05 octobre 2023 devant le tribunal qui l’avait déjà condamné pour des faits similaires dans l’affaire CANA Bois.
Cette situation au sein du Port Autonome de Douala est préoccupante à bien des égards. Non seulement l’entreprise est confrontée à une crise financière majeure, mais elle est également impliquée dans des affaires judiciaires complexes. Il est impératif que les autorités compétentes prennent des mesures pour résoudre ces problèmes et rétablir la stabilité au sein du PAD. La transparence et la responsabilité doivent être les maîtres mots pour garantir un avenir solide et prospère pour le port le plus important du Cameroun.
