Malgré la condamnation à 12 ans de prison ferme et à 47 millions d’amende pour « détournement de deniers publics », la lutte pour la libération de Amadou Vamoulké reste et continue d'être aussi vive.
En effet, Le Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale (Redhac) requiert l’abandon immédiat des charges contre Amadou Vamoulké.
Dans une déclaration en date du 21 décembre 2022, l’Organisation non gouvernementale, sa coalition pays Cameroun et les organisations du Comité de libération d’Amadou Vamoulké expriment leur indignation. Ils « s’insurgent contre l’acharnement judiciaire sur l’ensemble des défenseurs des droits humains et en particulier sur la personne d’Amadou Vamoulké, victime d’une succession de procès renvoyés après six ans de détention préventive à la prison centrale de Yaoundé (Kondengui) », peut-on lire sur la déclaration.
Cette condamnation d’Amadou Vamoulké préoccupe grandement Le Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale (Redhac) qui juge cette mesure « sans motifs valables ni preuves factuelles ; exigent la libération immédiate et sans condition d’Amadou Vamoulké, ainsi que l’abandon des poursuites judiciaires engagées contre lui, sans toutefois oublier la mise en place d’un mécanisme d’indemnisation en guise de réparation du préjudice subi », exigent l’ONG dirigée par Maximilienne Ngo Mbe
De son côté, RSF multiplie les actions auprès des autorités locales et internationales pour obtenir la libération du journaliste. A la suite notamment d'une plainte de RSF, la détention de Mr Vamoulké a été qualifiée d'arbitraire par le Groupe de travail des Nations unies sur les détentions arbitraires en juin 2020.