Le mur arrière de la prison centrale de Kondengui s’écroule. Jeudi 18 mai 2023, le mur de la prison centrale de Kondengui s’est effondré. Un incident qui survient onze (11) jours après l’effondrement du mur arrière de la prison principale.
Hier 23 mai 2023, on a pu apercevoir sur les lieux de l’effondrement, des débris des parpaings jonchant le sol, laissant clairement voir les cuisines externes, un aperçu du magasin de la prison. En contrebas du mur concerné, il y a un stade, non loin d’un amas d'ordures. Sur les lieux, aucune mesure de sécurité n’a été prise.
Fort heureusement, deux (02) autres murs séparent celui-ci des cellules des détenus. C’est une barrière qui a été construite en renfort par mesure de sécurité, nous affirme une source rencontrée sur les lieux : « C’était une mesure de sécurité récemment prise par les régisseurs. Pour que ceux qui parviennent à franchir les deux (02) premières barrières de la prison, ils trouveront un autre obstacle inattendu, d’où le troisième mur ».
Selon le chef adjoint du chantier affecté pour la supervision et le contrôle des travaux de reconstruction dudit mur, il s’est écroulé jeudi le 18 mai dans l’après-midi et les travaux ont débuté le lendemain, 20 mai.
« C’est un travail que nous allons faire progressivement. Samedi nous avons commencé par débarrasser les détritus pour nous permettre de creuser. Lundi nous avons commencé à creuser les semelles pour renforcer la fondation. Ensuite nous allons enchaîner avec la ferraille pour bien tisser le fer de soutènement. Cette phase terminée, nous allons creuser un caniveau pour laisser un passage aux déchets de la prison qui passent sous cette fondation. L’initiative a ainsi été prise pour que ce genre de situation ne se répète plus », a-t-il affirmé.
Pour ce dernier, les raisons ayant causé cet effondrement peuvent être multiples. « L’on accuse premièrement le vent, mais ce n’est pas la seule raison ». Il poursuit, « à l’arrière du mur effondré, un engin de la société Hysacam a effectué les travaux de ramassage de poubelle le jour de l’effondrement, les vibrations peuvent également être à l’origine de cet incident. Comme autre raison, l’eau et les déchets des fosses septiques sortis directement de la prison passent sous cette fondation et la garde toujours mouillée. Ce qui a certainement affaibli le mur ».
On pouvait voir clairement, ces eaux sales, pleins d’excréments, qui stagnent à cet endroit. Dans ses explications, la date de fin du chantier n’est pas encore connue car leur préoccupation majeure pour le moment est que la semelle soit bien faite. « C’est à partir de ce moment que nous pourrons dire avec exactitude quand est-ce qu’on peut terminer totalement le chantier », renchérit-il.