• Il s’agit d’une jeune fille de 21 ans
• Elle a été victime d’un accident
• Elle est morte par négligence
Une jeune fille de 21 ans est décédée à l'hôpital régional de Bafoussam par négligence médicale.
Arrivée d'urgence à l'hôpital régional de Bafoussam après un accident de moto, la victime âgée de 21 ans s'est vue bombarder une liste de médicaments et de facture à régler sans avoir été prise en charge alors qu'elle souffrait d'une hémorragie interne malgré les douleurs dont elle se plaignait.
« Le docteur n'est pas là il revient demain », lui a-t-on dit jusqu'à ce qu'elle soit placée sous oxygène à 21h et décède à 3h30 du matin à l'absence des infirmières censées la surveiller qui dormaient.
Hôpital général de Yaoundé: trois autres transplantations rénales réussies
Le nouvel exploit a été réalisé par des équipes conduites par le Pr Vincent de Paul Djientcheu, le patron de cet hôpital public.
Finies donc les séances de dialyse pour ces trois patients souffrant d’insuffisance rénale qui viennent de subir avec succès les transplantations rénales à l’hôpital général de Yaoundé (HGY). Parmi eux, une jeune dame qui après un don de rein de sa sœur jumelle, voit la fin de 16 années de lutte contre cette maladie chronique et plus de 12 ans d’hémodialyse. Le nouvel exploit a été réalisé par des équipes conduites par le Pr Vincent de Paul Djientcheu, direc- teur de cet hôpital public. Pour lui, les bénéfices de cette opération autant pour le malade que pour l’Etat ne sont plus à démontrer. Surtout que, « Les kits de dialyse coûtent entre 40 et 60 mille pour un malade et qui doit dialyser chaque semaine. Ça coute 60 mille multiplié par deux et par 52. On se retrouve autour de 6 millions 250 Fcfa. L’Etat en 10 ans, a dépensé 70 millions de Fcfa », a-t-il confié au micro de nos confrères de Canal 2 International. Tandis qu’avec « l’opération si tout se passe comme dans le premier cas, on va se situer autour de 5-6 millions de Fcfa », a pour- suivi ce professeur titulaire de neurochirurgie depuis 2014. La formation sanitaire publique dont il a la charge en est ainsi à sa 4e transplantation rénale réussie, après la toute première du 10 novembre 2021 au Cameroun. Toutefois, cet autre exploit n’occulte pas le fait que l’essor de la transplantation au pays reste confronté à une limite majeure : son cadre légal. En cours d’élaboration depuis 2020, le projet de loi sur la transplantation d’organes devait être soumis par le gouvernement au Parlement. Mal heureusement, tel n’a toujours pas été le cas. Or, ce cadre légal est la clé de voûte de la régulation de la transplantation d’organes. Il s’impose donc déjà comme une urgence, au regard de l’importante demande née après la première réussie. Un chantier ouvert certainement pour cette année 2022. En attendant son aboutissement, les autorités sanitaires, saluent l’avancée pour le système de santé camerounais. «Nous n’avons plus à envier quoi que ce soit à l’occident parce que les appareils de der- nière génération qu’ils ont, nous les avons déjà aussi au Cameroun. Nous avons d’excellentes ressources humaines en santé et qui peuvent faire ce qu’on fait ailleurs », a déclaré Manaouda Malachie, ministre de la Santé publique. A noter qu’officiellement, le gouvernement camerounais débourse en moyenne 4 milliards FCFA par an pour la prise en charge des malades souffrant d’insuffisance rénale. Cette subvention est destinée notamment à l’acquisition de kits et équipements d’hémodialyse.