Bafoussam: l’école des eaux et forêts fermée par le préfet

Eaux Et Forets Centrale Les élèves revendiquent les mêmes avantages que leurs aînés

Wed, 13 Sep 2017 Source: cameroon-info.net

L’autorité administrative espère par cette mesure prise à titre conservatoire, parvenir à remettre de l’ordre au sein de cette école.

Jusqu’à nouvel ordre l’école des eaux et forêts d’Afrique centrale (EEFAC) est fermée. La mesure vient d’être prise par le Préfet du département de la Mifi dans la Région de l’Ouest. Le quotidien Mutations édition du 13 septembre 2017 qui relaie cette information, précise que ladite mesure a été prise à titre conservatoire dans le but de remettre de l’ordre au sein de cette école.

Ses apprenants qui réclament la reconnaissance de leur diplôme de fin de formation par l’Etat du Cameroun, avouent ne pas comprendre cette décision du Préfet de la Mifi. Partant du fait qu’ils ont accepté prendre part à une réunion convoquée par Augustine Awa Fonka le Gouverneur de la Région de l’Ouest. C’était le lundi 11 septembre 2017 et les assises se sont tenues dans ses services.

Toutefois il faut noter que la fermeture de l’EEFAC devenu le Centre de formation aux métiers de la foresterie d’Afrique centrale (CEFPMFO) provient du fait que vendredi dernier, l’altercation entre ces élèves plaignants et les forces de l’ordre a failli tourner aux émeutes. Nul n’aurait été la forte mobilisation et la présence des policiers dans les rues de Bafoussam. Durant cette altercation, la circulation a été sérieusement perturbée. Pour mieux comprendre ce qui se passe dans cette école, il faut savoir que plus de 700 apprenants de l’EEFAC disent avoir été floués par le promoteur. Il leur a été dit qu’à la fin de leur formation, ils bénéficieront du statut de fonctionnaire. Ce qui en réalité est faux. Ayant entrepris d’énormes dépenses pour intégrer l’école, ils veulent à tout prix que leur diplôme soit reconnu par l’Etat du Cameroun.

Cependant il se trouve qu’il y a un problème d’agrément. Notre confrère rapporte que les autorités reconnaissent que deux agréments ont été délivrés à une même personne. «Le premier enregistré sous le nom de l’«Ecole des eaux et forêts d’Afrique centrale» a expiré en août 2016, avec la sortie des premiers apprenants», écrit-il.

Les apprenants venus après la première promotion espéraient donc avoir les mêmes avantages que leurs aînés. Aujourd’hui un comité ad hoc a été créé pour normaliser et harmoniser le programme des cours en vue de parachever la formation.

Source: cameroon-info.net