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Bafoussam: manifestation des conducteurs de moto-taxi

Motor Bike Riders Taxi La manifestaion fait suite a un accident survenu quelques jours plus tôt

Fri, 15 Sep 2017 Source: journalducameroun.com

Ils ont fait un sit-in jeudi à la Communauté urbaine de la ville pour dénoncer les abus dont ils se disent victimes de la part de la police municipale.

Jeudi, un accident de moto est survenu au marché A de Bafoussam. Le pilote a perdu le contrôle de son engin et s’est retrouvé au sol. Il a également renversé les cartons d’œufs qu’il transportait. Les agents de la Communauté urbaine de Bafoussam sont aussitôt arrivés sur les lieux, ont saisi sa moto et l’ont conduite en fourrière.

D’après le quotidien Le Jour, cette intervention des agents municipaux a provoqué la colère des « moto-taximen » de la ville. Ceux-ci ont improvisé un sit-in à la Communauté urbaine de Bafoussam.

Les transporteurs en ont profité pour formuler une série de griefs à l’endroit des autorités municipales. Les conducteurs de moto-taxi dénoncent, entre autres, les abus des agents municipaux qui, d’après eux, prennent leurs motos, les mettent en fourrière et, lorsque les propriétaires viennent les récupérer, ils ne les retrouvent pas. Les « moto-taximen » disent aussi être rackettés par la police municipale.

En effet, lorsque sa moto est saisie, un conducteur de moto-taxi peut éviter la fourrière, s’il graisse la patte des agents municipaux. Le tarif est compris entre 12.000 francs CFA et 25.000 francs CFA, de l’argent qui n’arrive évidemment pas jusqu’aux caisses de la Communauté urbaine.

Le préfet de la Mifi a dû annuler sa visite du département pour aller à la rencontre des manifestants. Une réunion de concertation a été programmée pour le mercredi 20 septembre prochain entre les autorités administratives, les autorités municipales, les forces de l’ordre et les représentants des conducteurs de moto-taxi. Il sera question d’examiner les préoccupations des transporteurs et de réfléchir à des solutions durables.

En attendant, la police municipale a été priée de limiter ses interventions dans un cadre horaire fixe, entre 7h et 17h. Les conducteurs de moto-taxi se plaignaient justement du fait que les agents municipaux procédaient à des saisies parfois dès 5h du matin.

Source: journalducameroun.com