Boko Haram
Les morts se font nombreux dans le camp des forces armées camerounaises et des civils qui paient souvent les peaux cassées. Outre les affrontements entre les corps habillés et les combattants séparatistes dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (Noso), la secte islamique Boko Haram sème la terreur.
Fotokol, une commune du Cameroun située dans le Logone-et-Chari et la région de l'Extrême-Nord à la frontière avec le Nigeria, a été témoin d’une nouvelle attaque il y a plusieurs heures maintenant. C’est ce que nous avons appris.
Le lanceur d’alerte N’zui Manto le confirme dans ses écrits : « Boko Haram. Au moins 2 soldats ont trouvé la mort hier lors d’une explosion à Fotokol ».
La source ajoute que « c’est dans les environs de l’école primaire de Soueram à l’entrée de Fotokol qu’a eu lieu une explosion soudaine perpétrée par les terroristes de Boko Haram ».
« Le MTL2 Nzock et un deuxième soldat non identifié ont perdu la vie lors de l’attaque », poursuit-il. Leurs familles respectives sont plongées dans le deuil.
Un observateur semble reconnaître le visage posté par N’zui Manto : « Mon camarade en classe de 3ème au lycée du génie militaire. Même pas deux années de service, je n'arrive pas à croire ».
« RIP valeureux soldat, c'est pour nous que tu es mort. Que le Seigneur t'accueille dans son royaume. Le chef des armées doit faire quelque chose de ce côté en urgence », appelle un compatriote. Paul Biya doit faire quelque chose, ce n’est pas la première fois qu’on attend cette phrase.
