• L’ambazonie est à sang et à feu
• La région est très dangereuse
• Un véhicule de l’armée a été piégé
Ce n’est pas la première fois que les éléments de l’armée camerounaise sont pris pour cible dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (NOSO). L’Ambazonie est devenue un No man’s land. L’insécurité est sans cesse grandissante dans la zone, une situation très périlleuse pour la population civile et les militaires.
La guerre ne sélectionne pas les victimes. Elle fait des ravages de toute sorte. Dans le camp des hommes de défense et de sécurité, il y a des pertes en vies humaines, pareil au niveau des combattants séparatistes qui veulent gouverner comme ils l’entendent leur territoire.
Au milieu de tout ce conflit, les citoyens innocents essuient des balles mortelles et des infrastructures socio collectives sont gaspillées.
Mardi le 04 octobre 2022, un convoi de l’armée a été attaqué de loin. Les assaillants étaient cachés, bien tapis dans la brousse, attendant que le véhicule parte en fumée, ce qui fut fait.
« Immersion en Ambazonie. Boyo le 04 octobre 2022. Un véhicule de l'armée se volatilise après l'explosion d'un Engin explosif improvisé (EEI). Bilan inconnu », a écrit un lanceur d’alerte camerounais qui a déjà eu la vidéo de l’explosion filmée par les ambaboys.
Le Boyo est un département du Cameroun situé dans la région du Nord-Ouest. Il est découpé en quatre (04) communes ou arrondissements : Belo, Fonfuka, Fundong, Njinikom. Son chef-lieu est Fundong.
Cette nouvelle attaque intervient après que le redoutable général No Pity a été aperçu de nouveau en public le 1er octobre 2022 lors de la fête de l’indépendance de la République virtuelle de l’Ambazonie.
De mémoire, le 1er octobre 2017, les indépendantistes anglophones des régions du NOSO ont symboliquement déclaré l'indépendance de l'ancien Cameroun méridional (Southern Cameroons) sous le nom de Federal Republic of Ambazonia ou alors la République fédérale d'Ambazonie en français.
Avant le 1er octobre 2022, No Pity était annoncé mort. Une vidéo avait circulé et dans laquelle le leader ambazonien était dans une couverture mortuaire, entouré de ses hommes qui faisaient les dernières prières avant d’aller l’enterrer. Il faut croire que c’était purement du bluff.
