Des élèves en examen, photo d'archives
Ils n’ont pas attendu que tous les résultats aux examens officiels soient publiés pour exprimer leur colère. Le niveau scolaire au Cameroun demeure en décadence et les seigneurs de la craie n’entendent pas laisser perdurer cette situation. Voilà pourquoi il était urgent pour eux d’organiser une plate-forme en cette période des vacances. Plusieurs hauts responsables ont pris part à cette grande rencontre: Le représentant du Ministère de l’éducation, celui du Syndicat des enseignants du supérieur, et de nombreux enseignants.
Plusieurs articulations ont meublé les assises qui ont eu lieu au lieu-dit Mont St Jean à Bafoussam, dans la Région de l’Ouest. D’abord la vérification des mandats, puis l’élection du bureau du congrès, le bilan des activités, et un exposé sur la thématique «revendication syndicale et instauration d’une école de qualité au Cameroun», rapporte le journal Le Soir du 1er août 2016
Cette rencontre vise à aborder tous les aspects qui plombent le système éducatif camerounais, avec en prime les salaires dérisoires des enseignants. Parmi les problèmes soulevés, il y avait aussi le chômage des diplômés des Ecoles Normales des Instituteurs de l’Enseignement Général (ENIEG), la non intégration des instituteurs contractuels, et le personnel contractualisé du secondaire. Toujours au rang des goulets d’étranglement, il y a la corruption qui affecte tout le système éducatif.
Après deux jours de travaux, les activités ont pris fin le 28 juillet 2016. Les résolutions prises vont dans le sens des examens officiels plus organisés, un meilleur choix des enseignants et des meilleures conditions de travail, sans oublier la revalorisation de la valeur intrinsèque des admis aux examens officiels. Cette nouvelle plate-forme syndicat-pouvoirs publics charrie beaucoup d’espoir pour tous ceux qui rêvent d’une éducation de qualité au Cameroun.
