La route bloquée entre Bamenyam et Awing a été ouverte grâce à l’intervention du Sous-préfet de Bamboutos, David Dador Dibango. Après une première tentative infructueuse, une collaboration entre les comités de développement d’Awing et de Bamenyam, ainsi que les autorités municipales et traditionnelles des deux localités, a permis de débloquer la situation.
La population avait bloqué la route pour exiger la libération de deux jeunes filles enlevées par six individus inconnus dans le quartier de Tchegou. Bien que les filles n’aient pas encore été libérées, les autorités administratives, les forces de sécurité et le comité de vigilance local ont promis de redoubler d’efforts pour assurer leur libération.
Dans sa médiation pour rétablir le calme à Bamenyam, David Dador Dibango a souligné l’importance de préserver la coexistence sociale qui existe entre ces deux villages fraternels et voisins.
Il est important de noter qu’une situation similaire s’était produite en novembre de l’année dernière, lorsque qu’une étudiante de 16 ans avait été kidnappée par des hommes non identifiés et libérée seulement cinq jours plus tard.
Cameroun : tout un village kidnappe les passagers d’une voiture
La tension monte à Bamenyam . Les habitants de cette localité située dans le département de Bamboutos sont en colère. Ils s’insurgent contre le kidnapping de leurs enfants lundi. Plusieurs enfants des villages de Awing, Bali kumbat, Bali Gansi et Gaashu, Ndop ont été enlevés par les groupes armés séparatistes alors qu’ils allaient à l’école.
Pour exprimer leur colère, les populations ont à leur tour, séquestré les passants d’un véhicule en provenance en provenance d’Awing.
« Voici la troisième journée à Bamegnian que femmes et enfants ne disposant plus de quoi se nourrir sont retenus captifs par les habitants du village déterminés à obtenir en échange de leur libération celle de leurs 4 filles kidnappées par les ambazoniens. Les villageois affirment avoir interpellé en vain les autorités et pour se faire entendre, ont à leur tour pris en otage une vingtaine de personnes qui traversaient leur village », rapporte N’zui Manto.
Les autorités locales se sont transportées sur les lieux pour mener les tractations avec les différentes parties, sans succès.
Les groupes armés séparatistes qui sèment la terreur dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun sont opposés à la reprise des cours dans les deux régions qui réclament leur indépendance depuis plusieurs années.
Un élève tué à Kumba
En Ambazonie, dans une information brève qui nous est parvenue, une apprenante a été fauchée par balle. Sa rentrée ne pouvait pas commencer d’une plus mauvaise façon.
Les faits se sont déroulés exactement à Kumba, chef-lieu du département de la Meme dans la région du Sud-Ouest du Cameroun. C’est l’une des villes les plus peuplées du Cameroun anglophone.
Là-bas, une élève a été mortellement atteinte par une balle lors des coups de feu ce matin.
« Élève au GHS de Kumba, Hilda a trouvé la mort ce matin atteinte par l’une des centaines de balles pulvérisées lors des coups de feu qui retentissaient depuis hier soir », indique notre source.