La scène se déroule dans la nuit de mercredi à jeudi dernier aux alentours de 2 heures du matin à Bamenda, région du Nord-ouest.
Des hommes se sont introduits dans la résidence du président du Teachers association of Cameroon (TAC), l’un des syndicats d’enseignants anglophones qui avait suspensdu le mot d’ordre de grève récemment.
Dans son édition du vendredi 31 mars 2017, le quotidien Le Messager affirme qu’après avoir mis le feu chez ce dernier, les pyromanes ont pris la poudre d’escampette. Heureusement, aucune perte en vie humaine n’est déplorée.
A en croire le récit de Tameh Valentine, c’est avoir après voir senti l’odeur du brulé que le président du TAC va se brusquement se lever de son lit et ouvrir la porte. C’est à ce moment-là qu’il constate que deux de ces véhicules, le sien et celui de son epouse, sont en flammes.
Rejoint par certains membres de sa famille, ils vont batailler dur pour maitriser les flammes. Néanmoins, quelques instants plus tard, ces voitures seront entièrement calcinées.
De l’avis de certains, cet acte ignoble serait un règlement de compte. Tout porte d’ailleurs à croire que ceux qui tiraient les ficelles dans l’ombre pendant la grève anglophone seraient les fomenteurs de cet incendie, peut-on lire dans le journal. En effet, ils n’auraient pas apprécié la levée du mot d’ordre de grève parles leaders syndicaux parmi lesquels le président du TAC.
Il faut dire que la région du Nord-ouest a été le théâtre de nombreux incendie depuis le début de la crise anglophone. Entre écoles, domiciles, boutiques et autres lieux publics, ces actes posés par des individus jusqu’ici inconnus se déroulent généralement aux alentours de 23 heures du matin.