La guerre dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (Noso) n’arrête pas de faire des victimes parmi lesquelles l’on retrouve des hauts gradés et les forces de l’ordre ou de sécurité subalternes. Les ambazoniens tirent sur tout ce qui bouge, ils éliminent toutes les personnes qu’ils voient comme un obstacle érigé entre eux et leur volonté d’indépendance totale.
Il y a plusieurs heures maintenant, des sources crédibles avaient informé de ce que les combattants séparatistes ont mis à mort un leader de l’armée. Plus précisément, le commandant de la brigade de gendarmerie de mile four de Nkwen a été abattu par des ambazoniens.
Les lamentations n’ont pas encore fini au sein de l’armée et dans le camp des membres de la famille de la victime. C’est un homme fort qui a été assassiné, comme l’informe le lanceur d’alertes Nzui Manto.
Il écrit qu’à Bamenda « le commandant de la brigade de gendarmerie de mile four a été abattu par des ambazoniens. Ajoliva Akembe a été atteint mortellement atteint par des coups de feu d'ambazoniens au quartier Mbessi lors d'un affrontement.
De ce fait, le « nombre de soldats tués depuis le début de la guerre s’élève à mille quatre cent trente et un (1431) ». À Bamenda, ville et chef-lieu du département de la Mezam et de la région du Nord-Ouest, le mal est plus persistant.
Au grand dam des citoyens qui n’ont que trop supporté ces affrontements meurtriers : « Vraiment quelle honte pour un pays qui ne fait que compter des morts. Pour rien alors qu'il y a des solutions simples pour une sortie de crise. Seigneur jusqu'à quand cet orgueil va finir dans le cœur des gouvernants qui tuent le peuple ».
Un autre internaute s’écrie : « Merde ça fait plusieurs commandants. Les enfants d'une nation se déchirent. L'égoïsme régnant de l'ordre de 82 est concentré sur d'autres plans machiavéliques pour créer les autres foyers de tensions. Je confirme que le président de la République ne gouverne plus du haut de son âge, il n'a plus la capacité à sortir ce pays dans les abimes de tensions où il se trouve ».
Ce dernier complète que « si nous voulons la paix le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) doit quitter le plancher et laisser un mouchoir blanc. Nous ferons des propositions pour une sortie de crise. Déjà le fédéralisme est inéluctable. La présidence peut être donnée à un anglophone, ceci est une piste. L'intérêt de la nation est supérieur à nos égos ».