On se demande le plus souvent si ces genres de situations se produisent vraiment. Certains y croient, d’autres sont plus sceptiques.
L’activiste Jorel Zang raconte une nouvelle scène intrigante sur sa page : « Assistant le weekend dernier aux obsèques du regretté père d'une collègue de travail dans un village à 8 km de Ndikiniméki, elle tombe nez à nez avec sa petite sœur qui est morte en décembre 2018 et enterrée sous ses yeux et ceux de toute la famille dans leur concession familiale à Bana.
Sa sœur était accompagnée d'un monsieur aux allures très aisé. À peine a-t-elle essayé de confronter sa sœur qu'elle est tombée dans les vapes pour se réveiller quelques minutes plus tard dans une pièce de la concession familiale de sa collègue et sa sœur et le monsieur étaient introuvables par la suite.
Elle ne sait donc pas comment gérer cette situation. Depuis samedi dernier, elle a du mal à trouver du sommeil car elle en est encore toute bouleversée », lit-on.
À un internaute de dire que « c'est ce qui se passe généralement lorsque la mort n'a pas été naturelle, mais plutôt dû au mystique (le famlah chez les bamilékés, le nkon chez les betis, le nsong chez les bassa, etc.). Qu'elle fasse part de sa découverte à la famille et ensemble ils doivent se rapprocher des initiés qui vont faire des rites afin que l'âme de cette fille repose enfin en paix ».
« Ce n'est pas par hasard le choc émotionnel qui a conduit à cette ''vision'' ? J'ai eu à lire un livre dans lequel on expliquait les grossesses virtuelles qui font pousser carrément le ventre (vu les attentes du sujet qui en a fait une question de vie ou de mort). On expliquait justement un autre concept de résurrection virtuelle en ce sens que le fait de perdre un être cher (à qui on tient énormément) nous amène à penser à lui chaque fois qu'il y a un décès. Au final, il apparaît mais de manière illusoire. Bref c'est difficile, je ne peux que conseiller de se rapprocher d'un prêtre/pasteur si on est croyant ; dans le cas contraire, se rapprocher du doyen traditionnel de la famille », suggère un autre lecteur.
Une dernière intervenante raconte qu’une semaine après les obsèques de son petit frère, « un soir, j'avais de la fièvre et je me suis couchée dans la chambre de ma mère. J'ouvre les yeux et je vois mon frère devant la porte, habillé comme dans son cercueil. Ma tante venait me voir et il a profité pour disparaître. Le monde est dangereux, faites très attention et priez beaucoup. Ma nièce également l'a aperçu à Bonapriso ».