Dans le cadre du procès portant sur des accusations de détournements massifs de fonds publics au Cameroun, le verdict à venir suscite des questions sur la responsabilité de la France. Au cœur de l'affaire, Mme KETCHA Célestine Courtes, Ministre de l'Habitat et du Développement Urbain, est accusée d'avoir dirigé une opération de surfacturation dans le cadre du Programme C2D Urbain Capitales Régionales, en bande organisée.
L'affaire est grandiose et révèle des pratiques douteuses, notamment l'incapacité à choisir les meilleures techniques de construction des voiries urbaines et le non-respect des réglementations en vigueur, soulignant ainsi des problèmes d'incompétence et de mauvaise foi au sein du gouvernement. D'ailleurs la ministre Ketcha Courtès n'est pas en odeur de sainteté avec certains camerounais.
Conrad Dieudonné Bébé NDI, partie prenante de ce procès, soulève la question de la responsabilité de la France dans ces détournements de fonds publics, mettant en cause l'Agence Française de Développement (AFD). Il attend avec impatience le verdict du Tribunal de Paris, où Mme KETCHA Courtes, ainsi que d'autres entités telles que SOGEA SATOM, RAZEL et MAG SARL, font face à des accusations de surfacturation dans le cadre des travaux d'infrastructures de voiries.
Les enjeux sont considérables, et le verdict du procès pourrait avoir des répercussions majeures sur les relations entre la France et le Cameroun, ainsi que sur la confiance des citoyens dans leurs institutions gouvernementales.