Bangangté : un nouveau-né abandonné dans la broussaille

Malariababy Photo d'archive utilisée juste à titre d`illustration

Mon, 19 Oct 2015 Source: camer.be

Hier matin 18 Octobre 2015, au quartier 3 à Bangangté, au moment de laver ses habits à la rivière, Virginie qui habite le bloc 3 entend les cris d’un bébé autour d’elle. Elle organise la fouille et découvre quelques instants après un bébé. A première vue, un nouveau-né y est exposé dans les herbes sans protection. Sur l’enfant, il y a des fourmis qui se promènent et laissent des piqûres qui poussent le bébé à émettre des cris.

Virginie constatera également que l’enfant est encore en vie, non seulement il pousse des cris mais s’étire encore. Virginie va donc rentrer réveiller sa mère qui dormait encore pour lui faire part de sa découverte. Celle-ci va aussitôt alerter le voisinage, qui se mobilise pour aller voir de près les informations reçues.

Sur les lieux, les informations de Virginie se confirment. Le nouveau-né a même aussi de la boue sur lui, il pleure, s’étire car les piqûres de fourmis lui font très mal. Les populations vont donc porter la nouvelle auprès des autorités de la ville.

Le Chef de quartier, le chef de bloc, Madame le Maire de Bangangté et le Commissaire de sécurité public sont mis au parfum. Les populations se sont mises d’accord pour changer rapidement les vêtements que le bébé arborait, puis l’ont transporté de toute urgence à l’Hôpital Central de Bangangté où il recevra ses premiers soins.

Au Service de la Maternité de l’Hôpital Central de Bangangté, le nouveau-né est reçu avec son cordon ombilical encore intact. Lavé au dermo, habillée une nouvelle fois encore et puis mis au chauffage dans une couveuse, il est jusqu’à présent en observation dans cette formation sanitaire.

Jusqu’à présent, faute d’avoir identifiée sa génitrice, le dossier médical ouvert affiche également la date du 18 Octobre 2015 comme celle de sa naissance ; sans nom. Par contre, de l’avis des médecins, ce nourrisson pourrait bien être né très tôt, le matin de sa découverte, dans le domicile de ses parents. Très certainement transporté par un inconnu pour être déposé dans les herbes et dans le froid, loin des regards et loin des passants, ce sera la providence qui aura permis de le sauver.

Informée de la situation, Célestine Ketcha Courtès, Maire de Bangangté a rapidement pris à son compte les charges financières pour le suivi de l’enfant à l’Hôpital. Les premiers versements qu’elle a mis à la disposition de la population ont permis d’acheter les premières nécessités du bébé. Gardé à l’hôpital de Bangangté, le bébé se porte bien mais les enquêtes et les recherches afin de retrouver les traces de la génitrice, de même que son identification.

D’après les premières informations recueillies dans quelques quartiers de la ville, les populations ne reconnaissent pas une femme enceinte dans leur voisinage ces derniers mois. Nul ne peut dire avec exactitude la provenance de ce nouveau-né dans ces lieux.

Ainsi va le monde. Voilà jusqu’où la parenté irresponsable peut conduire. Il faut une conscience collective et les âmes de bonne volonté pour sauver la vie de cet enfant.Sur les lieux, les informations de Virginie se confirment. Le nouveau-né a même aussi de la boue sur lui, il pleure, s’étire car les piqûres de fourmis lui font très mal.

Les populations vont donc porter la nouvelle auprès des autorités de la ville. Le Chef de quartier, le chef de bloc, Madame le Maire de Bangangté et le Commissaire de sécurité public sont mis au parfum. Les populations se sont mises d’accord pour changer rapidement les vêtements que le bébé arborait, puis l’ont transporté de toute urgence à l’Hôpital Central de Bangangté où il recevra ses premiers soins.

Au Service de la Maternité de l’Hôpital Central de Bangangté, le nouveau-né est reçu avec son cordon ombilical encore intact. Lavé au dermo, habillée une nouvelle fois encore et puis mis au chauffage dans une couveuse, il est jusqu’à présent en observation dans cette formation sanitaire.

Jusqu’à présent, faute d’avoir identifiée sa génitrice, le dossier médical ouvert affiche également la date du 18 Octobre 2015 comme celle de sa naissance ; sans nom. Par contre, de l’avis des médecins, ce nourrisson pourrait bien être né très tôt, le matin de sa découverte, dans le domicile de ses parents. Très certainement transporté par un inconnu pour être déposé dans les herbes et dans le froid, loin des regards et loin des passants, ce sera la providence qui aura permis de le sauver.

Informée de la situation, Célestine Ketcha Courtès, Maire de Bangangté a rapidement pris à son compte les charges financières pour le suivi de l’enfant à l’Hôpital. Les premiers versements qu’elle a mis à la disposition de la population ont permis d’acheter les premières nécessités du bébé. Gardé à l’hôpital de Bangangté, le bébé se porte bien mais les enquêtes et les recherches afin de retrouver les traces de la génitrice, de même que son identification.

D’après les premières informations recueillies dans quelques quartiers de la ville, les populations ne reconnaissent pas une femme enceinte dans leur voisinage ces derniers mois. Nul ne peut dire avec exactitude la provenance de ce nouveau-né dans ces lieux.

Ainsi va le monde. Voilà jusqu’où la parenté irresponsable peut conduire. Il faut une conscience collective et les âmes de bonne volonté pour sauver la vie de cet enfant.

Source: camer.be