Bapes Bapes: aujourd'hui 20 jours en prison, malgré les manigances de ses amis politiques

Julien Bapes Bapes ici avec feue Mirabelle

Mon, 19 Sep 2022 Source: www.camerounweb.com

Julien Bapes Bapes est toujours en prison. Ce lundi 19 septembre, cela fait 20 jours que l'homme qui est le principal responsable du cyberharcèlement qui a causé la mort à la jeune Mirabelle Lingom n'a pas été libéré.

Aux dernières nouvelles, la défense du cadre du PCRN, prétextant qu'il serait très malade avait souhaité qu'il soit libéré, en attendant son jugement. Une demande refusée par le procureur près du Tribunal de première instance de Douala.

"Par le biais de ses avocats, il a demandé une liberté conditionnelle qui lui a été refusée. Depuis son arrestation, ses collègues de la cabale sont muets, Nguedjo et Batoum sont tranquilles en attente de leur procès. Messey toujours en fuite. Ceux comme Daniel Bangui qui l'encourageaient dans cette voie criminelle sont tous muets sur sa situation, ils n'ouvrent plus leurs bouches pour déverser la haine. Il a fallu du temps !", écrit l'activiste Armel Stephane, à propos de l'arrestation de Bapes Bapes.

Rappelons que Julien Bapès Bapès, accusé d’être le principal instigateur du cyberharcèlent dont a été victime la défunte, avait passé sa première nuit à New-Bell. Il avait été interpellé dans la matinée du mardi 30 août 2022 dans le salon de coiffure dans lequel il travaille au quartier Ange Raphael à Douala.

Il a ensuite été conduit au commissariat du 7ème arrondissement, avant d’être emmené au commissariat central numéro 2 où il a passé la nuit. Le matin du 31 août 2022, il a été transféré à la cellule du parquet de Ndokoti, afin d’attendre la décision prise pour son cas.

Mercredi soir, il a été embarqué dans le car de la prison centrale de Douala, sous les pleurs de ses sœurs venues lui apporter soutien, ainsi que les militants du Parti Camerounais de la Réconciliation Nationale (PCRN), qui demandent qu’il lui soit trouvé un matelas.

Il est passé devant la barre le jeudi 1er septembre 2022. L’affaire est à suivre.

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