S’agissant du RDPC dans le Nyong et Kelle, l’ancienne ministre Catherine Bakang Mbock veut remplacer Luc Rene Bell, tel est le contenu d’une correspondance particulière divulguée par le journaliste Boris Bertolt sur ses pages.
Le corps du sénateur Bell Luc René n’est même pas encore froid dans la terre de ses ancêtres que déjà, dame Catherine Bakang Mbock née Ngo Ndebi, ancienne ministre des Affaires sociales et membre du comité central du RDPC, s’active dans les coulisses pour s’imposer à la tête de la présidence de la commission départementale permanente du parti au pouvoir dans le Nyong et Kelle.
Mais que vient-elle encore chercher, celle que même l’histoire tente d’oublier avec fracas ?
Elle qui traîne un dossier bien garni de pièces à convictions des pratiques de mal gouvernance dans les tiroirs du Tribunal criminel spécial (TCS) à Yaoundé, dans l’affaire des détournements de fonds PPTE. 17 milliards FCFA évaporés dans un ministère des affaires sociales censé porter secours aux couches plus vulnérables de la société- ce qui est la raison, selon une source judiciaire au cœur du dossier, que nous avons consulté, de son interdiction de sortie du territoire national décidé par le sérail et répercuté sur instruction à la DGSN depuis 2018.
Les handicapés, les orphelins, les oubliés de la République… tous trahis au nom du luxe ministériel de dame Bakang Mbock née Ngo Ndebi, dont la probable nomination à la présidence de la commission départementale permanente du comité central du RDPC dans le Nyong et Kelle telle que chuchotée en petits comités dans les couloirs du secrétariat général du comité central au quartier du lac central à Yaoundé, pourrait provoquer une onde de choc et de rejet total du parti des flammes ardentes dans tout le Nyong et Kelle en cette année électorale fort déterminante à travers la tenue en octobre 2025 de l'élection présidentielle, selon divers témoignages captés dans ce territoire politique où le RDPC est en difficulté à reconquérir et à préserver ceux des sympathisants, militants indécis qui auraient déjà migrés vers d'autres partis politiques concurrents comme le PCRN qui s'est implanté dans un boulevard ouvert à la faveur de la candidature de l' Hon Cabral Libii à l' élection présidentielle de 2018, de l'UPC (malgré ses divisions internes) dont le Nyong et Kelle est l'un des bastions traditionnels.
Et pourtant, malgré cette tache indélébile, Catherine veut revenir au-devant de la scène. Avec arrogance. Avec l’audace de ceux qui se croient au-dessus de toutes les règles établies. Elle se présente comme une "mère politique", alors qu’en vérité, elle a surtout été la marraine d’un système d’usurpation électorale, s’attribuant à coups de procurations et de manipulations les victoires du RDPC dans une circonscription où l'actuel député du PCRN Cabral Libii progresse à pas de géant.
Mais qu’on ne s’y trompe pas : le problème n’est pas Catherine Bakang Mbock née Ngo Ndebi, mais ceux qui la soutiennent au sein du comité central du RDPC, et qui sabordent les directives du président national du RDPC Paul Biya. D'après les confidences croisées, l' un des soutiens indéfectibles de Bakang Mbock dans ce projet audacieux, et dont le nom est cité avec insistance est le Pr Jacques Fame Ndongo, ministre d'État, ministre de l'Enseignement supérieur depuis le 8 décembre 2004, il est par ailleurs, secrétaire national à la communication au comité central du RDPC, membre du comité central et du bureau politique, et non moins président de la commission Régionale Permanente du RDPC dans la Région du Sud, est un membre influent du système au pouvoir et du gouvernement du comité central du RDPC qui décide et influence les décisions prises par la hiérarchie du RDPC dans le placement des personnalités politiques au sein des organes dirigeants du parti à divers niveaux.
Pourtant, après la disparition du sénateur Luc René Bell, qui était jusqu'à sa mort récente, président de la commission permanente départementale du Comité central du RDPC dans le Nyong et Kelle, ne saurait être remplacé un profil recyclé, sulfureux, sans aucuns faits d'armes politiques sur le terrain pour le compte des intérêts du RDPC, sauf des actions de sabotage et de contre campagne contre le RDPC où elle est réputé avoir financé et soutenu secrètement l'émergence de l'Hon Robert Bapoh Lipot de l' une des factions de l'UPC aux élections législatives de 2013 pour accéder au poste de député de la Nation pour le compte du Nyong et Kelle, contre la liste du RDPC à l' époque qui avait investis des responsables politiques et militants ayant une légitimité au niveau de la base électorale.
Alors qu’elle se bat pour sa "coordination départementale" du haut de ses 17 milliards FCFA empochés depuis des années, le peuple camerounais se bat pour sa survie. Et tôt ou tard, il réclamera des comptes avec véhémence.