Bataille politique : les lieutenants de Maurice Kamto en ordre de bataille, le RDPC prévenu

Le MRC est aussi sur le terrain

Mon, 30 Oct 2023 Source: Le Messager

L’Assemblée générale des structures du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) dans le département des Bamboutos, s’est tenue dans le chef-lieu de cette unité administrative, le 22 octobre 2023. La préparation de la présidentielle de 2025 en ligne de mire.

La perspective de la tenue de la présidentielle de 2025 se précise. Dans les rangs des hiérarques Mrc du département des Bamboutos, l’heure est à la grande mobilisation. En date du 22 octobre 2023, sous les meilleurs auspices du Secrétaire de la fédération départementale Mrc des Bamboutos, Théodore Djatsa, il s’est tenue l’Assemblée générale des structures de cette formation politique qui, selon ses dires a pour but de : mobiliser les troupes pour les mettre en ordre de bataille, sur ce, toucher du doigt les différents problèmes qui minent le Mouvement et y accoler une thérapie idoine ; faire comprendre que « nos adversaires politiques ne se méprennent pas de notre capacité à défendre les intérêts du Mrc » dans notre département. Au cours des assises du jour qui ont mobilisé la départementale Mrc du Ndé, Rosange Nono ; le représentant du départemental du Nkoung-khi ; le Régional Mrc en charge des femmes, Colette Moudjeu ; le Régional Mrc en charge de l’inspection et l’évaluation, Roger Dafem ; le responsable du bureau départemental Mrc, Théodore Djasta ; le communal Mrc de Mbouda, Yves Fobasso ; Batcham, Chrétien Koumeka ; Babadjou, Ludovic Daga ; Galim, Sablayrolle Kouoh ; un exposé ayant pour thème : « Faible militantisme des femmes Bamboutos : inertie et manque d’engagement personnel ou influence exogène » a été épluché par Apollinaire Tchoupou. Par ailleurs, les travaux en ateliers sur : la situation des inscriptions sur les listes électorales, la mise sur pied d’une politique d’intégration des femmes et jeunes dans le parti ; la gestion des finances ; la participation des Bamboutos à la convention ; les stratégies de collecte des fonds, n’ont pas été en reste.

Intimidation

Signalons que dans la rubrique des difficultés soulevées au cours de la rencontre du jour, Sablayrolle kouoh laisse entendre qu’il y a beaucoup de problèmes à régler, entre autres, celui de l’implantation du parti qui rencontre beaucoup d’écueils, notamment, l’intimidation des camarades. Le communal Galim soutient que « quand nous voulons nous déployer sur le terrain pour installer des unités qui se font d’ailleurs dans les domiciles privés, l’administration nous demande une autorisation de manifestation publique. Ce qui constitue un embarras pour nous, notamment, dans la localité de Bagam qui représente 65% de l’électorat l’arrondissement de Galim. » A cela s’ajoute le problème du nerf de la guerre pour des préoccupations électoralistes. L’homme politique explique que dans le cadre de la densification « de l’électorat, quand vous abordez un sympathisant ou un indécis, il n’écoute pas votre programme politique mais réclame plutôt une bière pour contenter son estomac » . Par l’occasion, il clame que la politique ne se fait pas dans la pauvreté. C’est ce que le Rdpc a cristallisé dans le jeu politique. Toute chose qui permet de comprendre l’obsession des électeurs faméliques que l’on rencontre pendant les scrutins et troquent leur voix contre des espèces sonnantes et trébuchantes. À eux offerts par les bandits électoraux du Rdpc pour acheter leur conscience en faveur d’un mandat de 7 ans par exemple, en ce qui concerne l’élection présidentielle. Soit une période équivalente au cursus scolaire complet d’un élève du primaire ou secondaire. Et déplorer : « vous devez comprendre combien pour moins d’une bière, les électeurs faméliques peuvent hypothéquer l’avenir de leurs progénitures. »

Quadriller le terrain politique

Seulement, de sources, il faut dire qu’en termes statistique, la horde des électeurs corrompus reste faible par rapport à la grande masse qui prend conscience des enjeux et entend dire son mot dans cette échéance cruciale pour la survie de la jeunesse camerounaise. Sous tous les toits et devant les vicissitudes de la vie quotidienne, les populations ont compris qu’il faut choisir le camp de la vérité, du travail et de l’émergence que l’on ne peut retrouver que du côté des nouvelles forces politiques en l’occurrence le Mrc. Enfin, la seule chose qui reste à faire, après cette prise de conscience généralisée, c’est de conseiller aux acteurs du Mrc de quadriller le terrain politique par un encadrement de proximité des militants, la fidélisation des leaders et la résistance à toutes formes d’aliénation. C’est-à-dire mettre sur pied un groupe de militants aguerris capables de faire face aux adversités les plus tenaces, entre autres, la force manipulatrice des affidés du Rdpc. Qui font feu de tout bois dans un esprit machiavélique pour obtenir frauduleusement les résultats.

Source: Le Messager