'Beaucoup d'hommes élèvent sans le savoir des enfants qui ne sont pas les leurs'

Fille Skinny.png Vérité cachée

Thu, 20 Nov 2025 Source: www.camerounweb.com

Le témoignage de la femme mariée le démontre. Racontée sur la page du coach Thierry Pat, l'histoire est inspirante.

Mon mari et moi sommes mariés depuis huit ans. C'est au cours de notre troisième année que nous avons découvert son infertilité. On lui a d'abord diagnostiqué une faible numération de spermatozoïdes, puis une azoospermie.

Il a commencé un traitement de fertilité, mais le plus frustrant était son irrégularité dans la prise de médicaments. Son travail l'obligeait souvent à s'absenter de la maison et il refusait d'emporter ses médicaments lors de ses déplacements. Cela a perturbé le processus de guérison à plusieurs reprises.

Je priais, jeûnais et l'encourageais tout en prenant de l'acide folique, le seul médicament qui m'avait été prescrit. Au cours de notre cinquième année, nous avons tenté une FIV. Les médecins nous ont conseillé d'utiliser du sperme de donneur, mais nous avons refusé, confiants dans notre foi et la prière. Ils ont pratiqué une biopsie testiculaire et prélevé cinq spermatozoïdes.

Malheureusement, la fécondation a échoué car les spermatozoïdes étaient faibles. Au cinquième jour, un seul embryon avait atteint le stade de blastocyste et l'implantation a échoué. Nous étions anéantis, tant moralement que financièrement. J'ai pris en charge environ les deux tiers du coût du traitement de FIV, ce qui a épuisé toutes mes économies.

Après cela, j'ai continué à prier. Un an plus tard, une guide spirituelle a conseillé à mon mari de confesser un blocage dans notre projet de grossesse. Il a refusé. J'ai alors suggéré une insémination intra-utérine (IIU) avec don de sperme, car j'approchais la quarantaine et mon cycle menstruel était devenu irrégulier. Il a de nouveau refusé, insistant pour que j'attende le temps qu'il se soigne.

Finalement, j'ai opté pour l'IIU avec don de sperme. À la troisième tentative, par la grâce de Dieu, je suis tombée enceinte. Aujourd'hui, je suis enceinte et je me prépare à accueillir mon enfant. Mon mari refuse d'assumer ses responsabilités, mais je suis sereine, sachant que je pourrai prendre soin de mon enfant.

Avant de commencer le processus d'IIU, l'équipe médicale a recommandé à mon mari de faire un spermogramme pour vérifier s'il produisait à nouveau des spermatozoïdes. Le test a confirmé la présence de spermatozoïdes, et un test de fragmentation génétique a ensuite été prescrit pour évaluer leur qualité. Les résultats ont révélé un risque de 95 % d'avoir un enfant atteint d'anomalies graves ou de faire une fausse couche si nous utilisions son sperme. L'option la plus sûre était le don de sperme, mais il a persisté dans son refus.

Ceci est une réponse à une personne ayant mentionné avoir reçu un diagnostic d'azoospermie et envisager un don de sperme pour une fécondation in vitro (FIV) ou une IIU. Voici mon conseil à l'auteur du message. Si votre femme est jeune, vous pouvez poursuivre le traitement pendant un an ou deux. Mais si elle approche de la trentaine, le temps presse. L'infertilité est une épreuve émotionnelle difficile pour les femmes, et beaucoup souffrent en silence. Recourir à un don de sperme n'est pas une décision facile ; il m'a fallu trois ans après un échec de FIV pour l'accepter. Si votre femme est d'accord, admirez son courage. Ce choix ne vous diminue en rien. Beaucoup d'hommes élèvent sans le savoir des enfants qui ne sont pas les leurs.

En cas de succès, le tabou de l'infertilité disparaît. Vous pourrez ensuite poursuivre le traitement. Et si vous gardez cela secret, personne ne le saura. Surtout, pensez au bien-être émotionnel de votre femme. Elle vous a soutenu toutes ces années, ne la laissez pas souffrir indéfiniment.

Priez, mais acceptez aussi les interventions médicales ; elles font partie de la grâce divine. Quelle que soit votre décision, faites-la avec amour et empathie. Je vous souhaite bon courage.

Source: www.camerounweb.com