Bernard Njonga, président du CRAC
La course à l’élection présidentielle de 2018 est lancée. Les prétendants commencent à se déclarer. Après Garga Haman Adji en septembre dernier, c’est au tour de Bernard Njonga. Le président de Croire au Cameroun (CRAC) en a fait l’annonce mercredi dernier au cours d’une rencontre organisée par les journalistes du club politique du Cameroun.
L’information est contenue dans les colonnes de La Nouvelle Expression (LNE) en kiosque ce 16 novembre 2016. En officialisant sa candidature, le président du CRAC a affirmé l’objectif de cette formation politique créée en octobre 2014 n’est pas absolument de faire partir Paul Biya. «Au niveau du CRAC, nous disons ‘‘Hungry most go’’. Ça n’a rien à voir avec une quelconque personnalité», a-t-il précisé.
Le CRAC veut faire de l’agriculture le levier indispensable au développement du Cameroun et à l’épanouissement des Camerounais. «Notre objectif premier étant nous nourrir en produisant abondamment, en créant du travail, de la richesse et du bien-être pour tous et tous» a déclaré Njonga.
Aussi ses propositions s’articulent-elles autour de la prise en charge du monde rural. Pour lui, «le problème se situe au niveau du financement des exploitations agricoles. La meilleure solution au Cameroun est de financer l’agriculture en milieu de terrain. Il faut créer une activité dans ces milieux. Donc si nous avons le pouvoir, la première chose à faire sera d’accorder ces financements. Une subvention sous forme de prime à la production», a annoncé Bernard Njonga.
Même si son parti politique n’a que 2 ans, le fondateur du CRAC estime qu’il est bien organisé. «Je n’ai jamais vu un parti aussi bien organisé que le nôtre, se vante-t-il».
