• Le drame s’est passé à Bertoua ce 11 mai
• Il s’est donné la mort par pendaison
• Il a utilisé les 8000F de son patron à d’autres fins
C’est une triste fin pour ce jeune camerounais qui s’est donné la mort par pendaison dans une affaire de 8.000 FCFA. Selon les informations recueillies, la victime a été identifiée comme Ndéa Yanick.
Les faits racontent que le jeune avait utilisé cet argent, que lui avait remis son patron pour dépanner un camion, à d’autres fins. D’après les témoignages des populations riveraines, le corps sans vie de la victime a été retrouvé pendu sur un manguier au village Nyanganssa à Bertoua ce 11 mai.
Yanick, âgé de 29 ans, était mécanicien de formation et en service à la société forestière Solet. Il se raconte que le jeune mécanicien avait perçu une somme de 8000 Fcfa et des roulements du Directeur de Solet pour aller dépanner un camion en panne non loin de Batouri.
« Plus d’une semaine après, le camion n’avait toujours pas été dépanné, le mécanicien avait utilisé l’argent pour d’autres fins, et la pièce de rechange (roulement) a été vendu. Yanick Ndéa desserte donc son lieu du travail. Le patron courroucé envoie un ultimatum à son employé par l’intermédiaire d’un de ses collègues tout en menaçant de le faire interpellé par la police. La veille de sa mort, selon Christophe Pando, le frère de la victime, il était très anxieux, et avait même refusé de prendre son repas », raconte 237online.com.
« Je croyais qu’il allait se mettre à l’aise. Mais après plus d’une heure d’attente, je me suis levée et j’ai fouillé dans les toilettes ainsi que toute la concession mais en vain », affirme sa femme éplorée. C’est aux environs de 6 heures du matin que les voisins découvrent le corps sans vie de Ndéa Yanick suspendu sur le manguier situé à l’entrée de la concession.
« Nous avons examiné les restes de la victime, on n’a pas observé une sorte de brutalité. On conclut donc que qu’il est mort par pendaison », a expliqué Dr Tankou, médecin légiste.
Il laisse six enfants dont cinq sont issus d’un premier mariage et un d’un second. La dépouille de la victime a été remise à la famille qui a immédiatement pris la direction de Batouri pour inhumation.
Le manguier sur lequel la victime était pendue, a été sur ordre du chef de village abattu. « C’est pour faire des rites afin de purifier le village. S’il était natif d’ici, on devait faire un sacrifice et l’inhumer au lieu du crime », explique Sa Majesté Mbeng Georges, le chef du village Nyanganssa.