'Bientôt nommé Sénateur': Franck Biya pose un pas crucial vers la prise du pouvoir

Paul Biya devrait nommer son fils aîné Franck Biya, parmi les 30 sénateurs qu'il doit nommer, selon la Constitution du Cameroun.

Parmi ces 30 sénateurs, l'on apprend dans une publication de la romancière Calixthe Beyala que le chef de l'Etat va nommer son fils au poste de sénateur.

"Succession familiale au Cameroun : Franck Biya bientôt nommé sénateur par son père et vice-président du RDPC ?! Peuple camerounais, regardez la réalité en face ! La souffrance continue. Courage à tous !", a écrit la Franco-camerounaise jadis très proche de plusieurs caciques du régime de Yaoundé.

La nomination de Franck Biya au poste de sénateur est un premier pas de ce dernier vers la prise du pouvoir. Car une fois sénateur, il pourrait également devenir le président de l'Institution, et devenir le successeur constitutionnel de son père. En d'autres termes, Franck Biya peut devenir président, s'il est président du Cameroun, en cas de vacance du pouvoir.

'Franck Biya a été présenté à tous les chefs d'états de la Cemac'

Les grandes oreilles ont déjà commencé à fuiter les agendas cachés de la réunion à Yaoundé de plusieurs chefs d’Etat d’Afrique centrale ouverte ce vendredi 17 mars 2023.

D’après des révélations faites par le très informé activiste Jorel Jacques Zang, le chef de l’Etat camerounais a profité de l’occasion pour présenter à ses pairs, l’homme qu’il veut voir à la tête du Cameroun et qui peut continuer le combat qu’il incarne depuis les nombreuses années qu’il est au pouvoir.

« 1- Franck Emmanuel Biya a été officiellement présenté à tous les chefs d'états de la Cemac comme "principal collaborateur politique" de son père ... (c'est exactement comme ça qu'il est nommé dans les milieux politiques camerounais et internationaux).

2- Il a participé à l'audience privée avec tous les chefs d'états présents au côté de son père.

3- Il a rejoint la salle de conférence juste quelques secondes avant tous les chefs d'Etats accompagné de sa belle-mère qui a pris place juste à ses côtés tout en donnant des directives à l'homme à la punk et au DCC qui étaient comme des "toutous".

La CRTV non seulement bloquait tous les commentaires dégradants sur Paul Biya mais surtout a pris soin de ne pas montrer les déplacements de Paul Biya dans la salle (ses difficultés à marcher et à s'asseoir et à se lever).

En revanche elle braquait ses cameras constamment sur Franck Emmanuel Biya.

PS : continuons donc à nous déchirer et à nous distraire sur les inutilités tandis que ce pouvoir se prépare au plus grand braquage politique de son histoire sous nos yeux en plus », écrit Zang.