Biya reçoit le trophée de 'l’homme politique le plus aimé'

Le Président de la République du Cameroun reçoit le trophée de «l’homme politique le plus aimé» tandis que son épouse celui de «la femme d’action la plus entreprenante».

Abel Elimby Lobe a été primé le 30 juillet 2016 à Douala. Le conseiller municipal du parti de l’opposition SDF (Social Democratic Front) a reçu le «Prix spécial patriote du vivre ensemble» lors de la première édition du «Grand prix de l’excellence patriotique roi de la ferraille Koloko Lévis Claude». Les autres lauréats ont pour noms Paul et Chantal Biya, Joshua Osih, Député à l'Assemblée Nationale et premier vice-président du SDF, Issa Tchiroma Bakary, le Ministre de la Communication et président du parti FSNC, Maurice Kamto, l’ancien Ministre et président du parti MRC et Banda Kani, président du parti NMP.

Le Président de la République du Cameroun reçoit le trophée de «l’homme politique le plus aimé» tandis que son épouse celui de «la femme d’action la plus entreprenante». Ce concours est l’œuvre du Groupe d’initiative commune Ecotourco et les amis de l’Afrique. Il a été fondé par le journaliste Hubert Etoundi Bialimi aujourd’hui directeur général de la télévision Dbs (Dan Broadcasting system). Son action a reçu le soutien de la «Fondation du Roi de la ferraille pour l’émergence des petits métiers» du nom du défunt homme d’affaires Koloko Lévis Claude.

Elimby Lobe a exprimé sa joie sur son profil Facebook le dimanche 31 juillet 2016. «Moi, petit physicien chimiste, diplômé de l'université Cheikh Anta Diop de Dakar, devenu un homme des petits métiers, parce que promoteur d'une Petite Entreprise de Blanchisserie, la blanchisserie Le Laveur.

Moi ? Je vous demande, Moi ? Comment ne pas être sensible à cette distinction ? Je sais que ceux m'aiment existent: ces leur temps de joie. Ce prix est le couronnement de notre cheminement, de votre soutien qui transcende les différences sociologiques. Nous sommes les plus nombreux».

Le secrétaire national adjoint à la communication du SDF dédie son trophée à beaucoup de journalistes qu’il remercie de lui avoir «mis le pied à l'étrier». Il n’oublie pas «madame Élisabeth Tamandjong, ancienne SG du SDF qui m'a donné l'opportunité de me former».

Le lauréat adresse aussi des piques. Notamment aux «tribalistes de Facebook qui se dédoublent avec des faux profils ne sont que des épiphénomènes». Voici le message ironique qu’il leur adresse: «ce prix parle à ceux qui sans aucun mandat de leur ethnie, veulent mener des combats politiques en victimisant leur ethnie, veulent mener des combats politiques en haïssant au nom de leur tribu. Je dédie ce prix aux maîtres-chanteurs qui écument Facebook et aux cyber-terroristes qui croient détenir le droit de vie ou de mort politique sur les gens».