Le membre du comité central du RDPC dénonce les dernières actions du SDF à l’assemblée Nationale. Il accuse le parti de John Fru Ndi de chercher à se refaire une santé politique par ce moyen.
Hervé Emmanuel Nkom n’a pas aimé ce qu’a fait le SDF à l’assemblée nationale vendredi passé. Le militant du RDPC établi à Douala voit dans l’ « opération blocus » initiée par le parti de l’opposition une action déloyale. Selon lui, la formation politique que dirige Ni John Fru Ndi tente de se refaire une santé politique. « Ce que le SDF a fait c’est une sorte d’embuscade, c’est de l’agitation et ce n’est pas conforme au respect qu’on doit aux espaces comme le parlement (…) Ce qui est le problème du SDF c’est plus un problème interne que la résolution de ce qu’on appelle la crise anglophone. Le SDF est en train de monter sur un wagon d’un train sur lequel il n’était plus. Et il fait le bruit », a-t-il sur les antennes de la télévision STV le mardi 28 novembre 2017.
L’invité du programme de débat « Cartes sur table » s’est moqué de ce qu’il assimile à une incohérence des dirigeants du SDF. « C’est dans les rangs du SDF qu’on trouve un vice-président de l’Assemblée qui déclare chez lui qu’il démissionne de l’Assemblée et il est encore là », a-t-il dit, ajoutant qu’on se dirige vers la résolution du problème anglophone. Car pense-t-il, « c’est une question de méthode ». Le banquier à la retraite croit que le débat sur la crise anglophone à l’Assemblée nationale est imminent. Il prévoit qu’il puisse se tenir au cours d’une session extraordinaire.
Hervé Nkom salue la réaction de ses camarades du RDPC qui à son avis ont été responsables et n’ont pas cédé à la provocation. Il reconnaît que des revendications politiques parmi elles qui sont posées sont « pertinentes ». Mais soupçonne de mauvaises intentions dans l’esprit de certains parmi ceux qui revendiquent le dialogue. « Il y a des agendas cachés qui consistent à dire : « nous allons parasiter un problème parce que nous avons que si nous allons aux élections sans paralyser la vie publique nous serons battus », déclare-t-il au sujet du SDF. A l’endroit de ceux qui appellent au fédéralisme ou à la sécession des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, il tient ce propos : « Nous pensons que le Cameroun est un et indivisible si on est d’accord sur ce principe tout est discutable. Par contre on ne peut pas discuter avec des gens qui veulent dissoudre le Cameroun dans sa forme actuelle et dans son unité »