La France a promis au Cameroun 11 véhicules tout-terrain du type P4 avec armement et transmissions de bord, dans le cadre de son soutien à ce pays dans sa lutte contre la secte islamiste Boko Haram qui continue à défier les autorités camerounaises.
Le général de brigade Vincent Guionie, nouveau Commandant des Eléments français au Gabon (EFG) a rappelé à l’occasion de sa visite le week-end dernier à Yaoundé, le soutien indéfectible de la France aux forces armées camerounaises dans leur lutte contre le terrorisme et la secte Boko Haram.
Il a fait part du désir de son pays de poursuivre son appui dans les domaines du renseignement, de la lutte contre les engins explosifs improvisés et de la formation d’unités spéciales camerounaises. Pour cela, Vincent Guionie a annoncé le don de la France de 11 véhicules d’ici la fin de l’année.
L’usage des engins explosifs improvisés est la nouvelle arme, à côté des bombes et des attentats suicides, du groupe terroriste Boko Haram pour tenter de neutraliser les troupes de l’armée camerounaise. Si celle-ci arrive à découvrir et désactiver certains engins, il n’en demeure pas moins qu’ils font aussi des victimes.
Les forces de défense et de sécurité mobilisées contre Boko Haram bénéficieront aussi d’un «matériel militaire de pointe», dont cinq drones, acquis par le haut commandement militaire camerounais.
De quoi stimuler ces forces de l’ordre qui, récemment, devaient être encouragés par l’annonce des Etats-Unis de déployer 300 soldats américains, au Cameroun, avec la mission «de conduire les opérations de renseignement, de surveillance et de reconnaissance».
Boko Haram de son côté ne semble pas, du moins pour l’instant, se laisser effrayer par toutes ces mesures, puisqu’il continue à poursuivre ses attaques.